80% des personnes âgées de 18 à 74 ans, manquent de vitamine D en France, selon une étude présentée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Les résultats de ce travail affirment aussi que plus de quatre Français sur dix (42,5%) présentent un déficit modéré à sévère en vitamine D, tandis que 4,8% souffrent d'un déficit sévère. Cette étude conclut également que les Français subissent surtout ces déficits en fin d'hiver et au début du printemps, et que le risque de carence est plus élevé chez les personnes nées en dehors d’Europe, ainsi que chez les fumeurs et chez ceux qui résident dans un endroit peu ensoleillé.
Michel Vernay, co-auteur de cette étude réalisée en 2006-2007 sur 1 587 adultes, assure que ces carences pourraient être réduites en changeant les habitudes de vie. Par exemple, en augmentant l’activité physique en plein air. En outre, les rayonnements ultraviolets du soleil, ainsi qu’une alimentation riche en poisson de mer gras sauvage et en jaune d’œuf apporterait le complément nécessaire. Cette étude prévient aussi sur les risques d’un déficit modéré, soulignant qu’il pourrait constituer un facteur de risque d'anomalies osseuses, d'ostéoporose ou de fractures mais aussi de certaines maladies chroniques comme les cancers du colon, du sein ou de la prostate ou encore des dysfonctionnements de l'immunité.
Alexandra Gil
(Source : francesoir.fr)
Crédit photo : iStockphoto
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