« Je me suis sentie trahie par le procès », a estimé Hélène Kottak, mère de Cassandre, dans les colonnes du Parisien. Pour elle, après que l’un des trois suspects ait dénoncé les deux autres, il était clair qu’ils avaient tous une part de responsabilité. « Il y avait matière à condamner les trois accusés », poursuit-elle - des traces ADN de l’un des deux acquittés avaient été trouvées sur le corps de sa fille. Et d’enfoncer le clou: « On a l’impression d’être allées à Salta [la ville où se tenait le procès, ndlr] pour rien ». Vous pouvez lire l’intégralité de l’entretien sur le site du Parisien.
Comme nous l’expliquions dans un article, Cassandre et Houria étaient deux étudiantes françaises parties en voyage universitaire en Argentine à Salta, à 1600km au Nord-Ouest de Buenos Aires. Une après-midi, elles décident d’aller se balader dans un parc naturel. C’est un randonneur qui les retrouvera, rouées de coups. L’autopsie a révélé qu’elles avaient été violées avant d’être passées à tabac puis exécutées. Les suspects sont trois hommes de la région: Gustavo Lasi, Daniel Vilte et Santos Vera. Gustavo Lasi est le seul à avoir reconnu le viol (celui d’Houria). Il s’est rapidement confessé à la police après son arrestation, trahi par la carte SIM du portable de sa victime, qu’il avait introduit dans son téléphone. Il a écopé de 30 ans de réclusion criminelle. Mais ses deux complices - qu’il a pourtant dénoncés - ont été acquittés.