Pouvoir amener son chien au travail serait extrêmement bénéfique pour les employés si l'on en croit les résultats d'une récente étude organisée par le Bandfield Pet Hospital, une compagnie privée en charge de cliniques vétérinaires aux Etats-Unis.
Pour en arriver à cette conclusion, elle a interrogé 1600 employés américains d'entreprises de taille et de secteurs divers et variés. Dans ce panel figure également 200 directeurs des ressources humaines, qui comme les employés, sont majoritairement convaincus de l'influence positive de la présence d'un chien sur le moral et le dynamise des salariés de l'entreprise.
Pour 88% des employés, la présence d'un chien aurait des effets non-négligeables sur le moral des salariés. Même tendance au niveau de la baisse du niveau de stress selon 86% d'employés. Des chiffres sans appel qui démontrent donc le pouvoir apaisant des chiens. Les toutous seraient également doués pour renforcer les liens au sein d'une équipe.
Interrogé par le site RealSimple, Tami Majer, vice-président de l'entreprise, précise :
"Avoir le droit de prendre une pause dans une situation stressante pour s'occuper d'un chien peut réellement améliorer le sentiment de bien-être d'un employé. Pouvoir interagir avec l'animal favorise également les rapports cordiaux entre les employés et leur permet de se connaître plus facilement".
Des bénéfices pour les employés donc, mais aussi pour les employeurs. En plus d'avoir le moral, les salariés qui travailleraient dans une structure où les chiens sont autorisés sont 82% à affirmer que cela renforce leur sentiment de loyauté vis-à-vis de leur patron. Et 77% d'entre eux assurent que la présence d'un chien booste leur sentiment de satisfaction personnelle et leur productivité, à tel point qu'ils seraient 75% à admettre que cela les pousserait à rester plus longtemps au bureau.
Mais alors pourquoi les entreprises sont-elles si peu à investir le créneau ? Parce que sa mise en place serait quelque peu problématique selon le panel de RH, qui sont 7 sur 10 à évoquer les plaintes éventuelles d'autres employés et les problèmes d'hygiènes et d'allergies potentielles. Mais cette nouvelle étude a de quoi faire réfléchir, non ?