L'érection, avant de gagner le pantalon, se prépare dans la tête. En effet, tout le mécanisme du "hisser haut" est relié au cerveau. La fulgurance du poète qui faisait dire à Greg, le protagoniste de Greg le millionnaire, "Je suis dur de partout" résulte avant tout de signaux de stimulation transmis, d'abord par le cerveau (ce qui signifie que celui dudit Greg était bel et bien irrigué) jusqu'à la moelle épinière. Un signal qui arrive ensuite jusqu'à la verge via ce qui est appelé : les nerfs érecteurs, directement connectés aux artères et aux corps caverneux du pénis.
Des signaux d'excitation transitant par le système dit parasympathique jusqu'aux structures spongieuses du pénis qui se gorgent de sang. "Les corps caverneux assurent (eux) la rigidité de l'érection; ils sont traversés par les artères profondes du pénis", précise Doctissimo. Une fois ce périple du ciboulot au-dessous de la ceinture parcouru par le sang, il convient de rester ferme.
Pour ce faire, le système nerveux a, une nouvelle fois, tout prévu. Pour augmenter la pression sanguine (et donc "bander" pour dire les choses simplement), le retour veineux est diminué par une compression des veines chargées de drainer le sang hors du pénis. L'afflux sanguin est donc contenu dans le pénis et là, miracle de la vie : une érection !
Mais comme le dit l'adage : "toutes les bonnes choses ont une fin" et en ce qui concerne l'érection, c'est tout de même heureux si vous voulez éviter à votre compagnon le priapisme ! Le retour veineux n'est bloqué que ponctuellement, jusqu'à l'éjaculation. La durée de l'érection est donc une donnée assez variable en fonction de l'émotivité, plus ou moins grande, du propriétaire du pénis. Une enzyme vient dégrader l'érection, les muscles lissent se contractent de nouveau et le pénis retour à son état "normal", comprenez flaccide ou mou.