Le mot repos ? Angèle Van Laeken ne connaît pas. Après une année intense de concerts lors de sa tournée Nonante-cinq, la chanteuse et compositrice belge a enchaîné les projets. En ce mois de février, l'ambassadrice Chanel n'est pas seulement à l'affiche du nouveau film de Guillaume Canet, Asterix et Obelix : l'empire du milieu, elle fait également la Une du magazine Vogue.
Modèle, actrice, chanteuse, la star de 27 ans ne s'arrête plus et les caméras du monde entier se l'arrachent. En effet, début janvier, ses fans ont pu apercevoir le nom de la petite soeur de Romeo Elvis sur le line-up officiel du festival Coachella qui recevra Black Pink, Bad Bunny ou encore Frank Ocean. Une opportunité qui fera exploser davantage la carrière de la chanteuse à l'échelle internationale, surtout après sa collaboration avec Dua Lipa sur le titre Fever.
Cela fait maintenant plusieurs années qu'Angèle est devenue une icône de la musique pop francophone et elle n'hésite pas à s'ouvrir sur des sujets parfois très personnels. Dans une interview donnée au magazine Vogue, lorsque la question d'une éventuelle maternité est abordée, elle répond : "Quand je vois mes amis plus âgés qui sont parents, ça m'angoisse assez. Disons que je ferai le point dans cinq ans. Mais déjà, avant d'entreprendre la création d'un être humain, je voudrais arriver au bout d'une bonne thérapie pour me connaître à fond, et être sûre de ne pas reproduire inconsciemment des mécanismes sur mes – éventuels – gosses.".
Une réponse claire mais surtout très représentative de la chanteuse qui a toujours été transparente sur sa santé mentale.
L'interprète de Balance ton quoi, qui en plus d'être l'une des jeunes représentantes du féminisme moderne, est devenue un symbole des combats LGBTQ+. Angèle s'est confiée de nombreuses fois sur sa bisexualité. Ce sujet qui reste pour reste encore peu abordé sur les plateaux télévisés est cependant exploité (à mauvais escient) par d'autres médias et la chanteuse belge en a été victime en 2020 après avoir été outé sans son consentement. Ainsi, la jeune Belge n'avait pas hésité à dénoncer ce manque de respect lors d'une interview pour Télérama : "Je m'attendais à des ragots, mais pas à ça. C'est très violent de réaliser que des paparazzis se sont cachés en bas de chez soi et ont attendu des heures pour attraper, de façon préméditée, l'image qui ferait vendre. J'ai eu la très désagréable sensation d'être traquée". Une atteinte à sa vie privée qui a poussé l'artiste à passer un coup de gueule à de nombreuses reprises.
Angèle est devenue une role-modèle pour toute une génération, notamment pour les femmes queer. Abordant des sujets comme la sexualité, le sexisme voire même la santé mentale, elle démocratise également la pop francophone à l'échelle internationale. Beaucoup de responsabilités sur les épaules de Angèle, qui ne se sent pas prête à en endosser encore davantage dans le cadre privé.