Bonne nouvelle pour Anne-Sophie Lapix : la justice vient de lui donner raison dans l’affaire qui l’opposait à Canal+. Cet été, son ex-employeur l’avait en effet attaquée, lui reprochant de n’avoir pas respecté son contrat d’exclusivité. La journaliste était liée à la chaîne cryptée par deux contrats : l’un concernant son statut de salarié courait jusqu’au 30 juin 2013, l’autre, sur son image, s’achevait le 31 août dernier.
Problème, fin juin, la transfuge de Canal+ avait accordé à Télé 7 Jours un entretien dans lequel elle évoquait son arrivée prochaine aux commandes de « C à Vous », sur France 5. Elle avait également accepté de poser en couverture du magazine avec Alessandra Sublet, qui l’avait précédée à la présentation du programme. Par ailleurs, deux tweets concernant ses nouvelles activités lui étaient également reprochés par la chaîne qui réclamait 70 000 euros à son ancienne collaboratrice. « Je n’explique pas l’attitude de Canal. Je ne la comprends pas. C’est profondément injuste. Même avec un contrat d’exclusivité, on doit pouvoir avoir une certaine liberté d’expression », avait-t-elle confié, début septembre, à TéléObs.
Finalement, la justice lui aura donné raison. Jugeant que l’interview litigieuse ne dénigrait pas Canal+, qu’elle était « mesurée et équilibrée » et qu’il n’y avait, dès lors, pas lieu de retenir le préjudice moral argué par le plaignant, le tribunal de Paris a débouté la chaîne de l’ensemble de ses demandes, et l’a par ailleurs condamnée à verser 5 000 euros à Anne-Sophie Lapix.
À noter qu’après avoir repris les rênes du magazine à succès de France 5, Anne-Sophie Lapix fera ses premiers pas au cinéma dans Bon rétablissement, le prochain long-métrage de Jean Becker.
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