L’information a été confirmée par certains parlementaires espagnols à Europa Press, et repris par le journal El Pais. En fin de semaine, il a été spécifié qu’une liste fermée de malformations serait inscrite dans ce projet de loi, que mène le ministre de la Justice, Alberto Ruiz-Gallardon. Ce serait une moindre avancée dans le projet de loi par rapport à ce qui avait été décidé il y a quelques mois. La réforme de la loi sur l’avortement était un énorme retour en arrière pour les femmes de l’autre côté des Pyrénées.
Ces mesures ont été prises après l’indignation et la colère suscitées par ce projet de loi. Non seulement en Espagne, mais aussi dans d'autres pays d'Europe, de nombreuses manifestations contre le gouvernement espagnol ont eu lieu. En effet, avec ce projet, l’avortement redevenait un délit dépénalisé sur certains points, comme ça l’était selon la loi de 1985. Cette liste d’anomalies fœtales, incompatibles avec la vie, pourrait se baser sur celle élaborée par le Comité de Bioéthique de la Société Espagnole de Gynécologie. Ainsi, on retrouverait des malformations comme la trisomie 18 ou 13, la pentalogie de Cantrell, le Limb body wall complex...