Si le sommeil est vital, la qualité et la durée de celui-ci n'en sont pas moins essentielles. Bien dormir permet en effet d'être en forme et de meilleure humeur. A contrario, peu ou mal dormir engendre de nombreux effets négatifs, tant physiques que mentaux. Evidemment, il peut nous arriver de mal dormir de temps à autres à cause du stress, d'un repas trop copieux ou à cause de la maladie. Et cela reste occasionnel. Mais quand cela devient récurrent, il est important de remettre en question son mode de vie. Il faut savoir que de nombreux facteurs peuvent venir gâcher la qualité de notre sommeil.
Et, alors que de nombreuses études préconisent de dormir entre 7 et 9h, on sait tous que cela est assez difficile. Mais là n'est pas tant le problème pour Ellen Vora MD, psychiatre au Eleven Eleven Wellness Center (New York), comme elle l'explique dans un article publié sur le site My Body Green. Selon cette dernière, la chose la plus néfaste pour notre sommeil serait de laisser passer sa "fenêtre de fatigue". Pire encore, lorsque l'heure du coucher arrive, on passerait trop de temps au lit, sans dormir, ce qui aurait de graves conséquences sur la qualité de notre sommeil. La raison ? En réponse à notre état de somnolence, le corps va libérer de la cortisol, la fameuse hormone de stress. Ce qui explique notamment pourquoi nous sommes tant sur les nerfs après une courte nuit.
Avant toute chose, il convient de définir le concept de "fenêtre de sommeil". Il s'agit d'un laps de temps durant lequel le sommeil est "permis" et hors duquel il est "proscrit". Pour que cette technique nous aide à accéder à un sommeil réparateur, il est important de respecter une règle primordiale : la "fenêtre de sommeil" étant délimitée par une heure de coucher et de lever fixes, celle-ci doit être respectée tous les jours de la semaine, y compris le week-end et les jours de congés.
Après la théorie, place à la pratique. Dans un premier temps, il va s'agir de faire quelques calculs. La durée de notre fenêtre correspond au nombre d'heures de sommeil par nuit, durant 2 semaines. Pour connaître ce résultat, il peut être utile de tenir un journal et d'y noter ces différents horaires chaque soir et matin. Ensuite, en divisant par le nombre de jours, on obtient la durée de notre fenêtre.
Exemple : Lundi (7h) + Mardi (5h30) + Mercredi (6h00) + Jeudi (6h30) + Vendredi (6h30) + Samedi (7h00) + Dimanche (6h00) = 44h30.
Donc 44h30 / 7 (le nombre de jours) = environ 6h30.
Et pour éviter une trop grande fatigue durant la journée, votre "fenêtre de sommeil" ne doit jamais être inférieure à 5, voire 6 heures - même si vous dormez en général moins longtemps.
Maintenant, il va falloir délimiter une heure de lever et de coucher. L'avantage de cette technique est qu'elle se calque parfaitement sur notre mode de vie. Par exemple, si notre fenêtre de sommeil est de 6h30, plusieurs options s'offrent à nous : de 23h à 5h30 ou encore de minuit à 6h30. C'est à vous de choisir !
Pour rappel, il est primordial de respecter la même heure de lever et de coucher, tous les jours, sans exception. Après avoir essayé cette nouvelle routine durant une dizaine de jours, il est possible de réajuster les heures de début et de fin, si besoin. Il faut également savoir que, pour constater de réels changements, il est important de se tenir aux mêmes horaires pendant au moins 4 à 6 semaines. Vos nuits n'auront jamais été aussi paisibles.