Les Européens ne sont pas tous égaux lorsqu'il s'agit d'épanouissement professionnel et de bonheur au travail. C'est ce qui ressort d'une vaste étude Edenred-Ipsos dont les résultats ont été rendus publics mardi 2 juin.
Réalisée auprès de 13 600 salariés issus de 14 pays européens, elle met en lumière des résultats fortement contrastés selon les pays où vivent et travaillent les sondés.
De manière générale, le sondage met en lumière une certaine morosité : seuls 38% des salariés interrogés se disent "souvent" heureux au travail. Ils sont 52% à avoir répondu "de temps en temps" et 8% "jamais".
En revanche, nombreux sont les travailleurs européens à rester malgré tout optimistes : 40% des sondés affirment ainsi avoir confiance dans l'avenir de leur pays et 55% dans leur avenir professionnel.
Côté classement, les salariés des Pays-Bas tiennent le haut du pavé, puisque 63% d'entre eux affirment être heureux au travail. Ils sont suivis pas les Autrichiens (55%), les salariés belges (49%) et les salariés allemands (46%).
Dans les pays d'Europe de l'Est en revanche, rares sont les salariés à se sentir épanouis dans leur job. Le pays le plus tristoune ? La Pologne, où seuls 22% des salariés se déclarent "souvent heureux" au travail (et où 13% d'entre eux ne le sont "jamais").
Suivent ensuite la République Tchèque (27%), la Roumanie (31%) et la Grande-Bretagne (32%).
Et la France dans tout ça ? Surprise, les salariés français sont loin d'être les plus déprimés et se situent dans la moyenne du classement, avec 41% de sondés "souvent heureux" dans leur vie professionnelle. Comme quoi notre réputation de peuple le plus râleur d'Europe n'est pas toujours justifiée.