Silvio Berlusconi, chef du gouvernement italien, affronte deux audiences concernant deux procès différents ce lundi.
Dans le cadre de l’affaire très médiatisée du Rubygate, il est jugé pour recours à la prostitution de mineure. « Il Cavaliere » est en effet accusé d’avoir bénéficié de prestations sexuelles tarifées de la part d’une jeune Marocaine, surnommée Ruby, mineure à l’époque des faits. En mai 2010, Silvio Berlusconi aurait par ailleurs usé de sa fonction en intervenant auprès de la police de Milan pour que la jeune femme soit libérée juste après son interpellation pour vol présumé. Et alors que les avocats du chef du gouvernement avaient déposé, dès le début de cette affaire, un recours visant à contester la compétence du tribunal ou les preuves du parquet, celui-ci vient d’être rejeté par le tribunal de Milan.
Dans le deuxième procès, le chef du gouvernement italien est accusé de corruption de témoin. Il est soupçonné d’avoir acheté le faux témoignage de son ancien avocat, David Mills, dans deux procédures engagées à son encontre dans les années 1990.
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