Pour son troisième numéro, "Dossier tabou" a décidé de frapper fort. Présenté par Bernard de la Villardière, l'émission explore les grandes questions qui se posent à notre société et qui divisent l'opinion.
Cette fois-ci, Dossier tabou était consacré au sujet brûlant du harcèlement sexuel à l'école et au travail, ainsi qu'auharcèlement de rue.
Interrogé par Télé Loisirs, Bernard de la Villardière est revenu sur le choix de ce sujet. "Quand on m'a parlé de harcèlement sexuel dans la rue dont seraient victimes les femmes, au début, j'étais un peu sceptique en me disant que tout ça était assez anecdotique. Et en fait non. J'ai vu qu'il y avait une espèce de sous-culture véhiculée notamment par le rap, peut-être le porno aussi. Il y a aussi cette sous-culture liée à l'islamisme, au salafisme, qui a pénétré dans notre territoire et qui véhicule une image de la femme qui est, de mon point de vue, rétrograde et sexiste", a-t-il asséné.
"Moi, je fais partie des gens qui ont vécu les années 70, la révolution sexuelle, la liberté des moeurs, la mini-jupe. J'ai interrogé les femmes autour de moi et j'ai été extrêmement étonné de voir qu'elles avaient intégré dans leur vie quotidienne le risque de harcèlement", a-t-il poursuivi.
L'émission s'est notamment intéressée au cas du harcèlement de rue en reprenant une expérience menée par des étudiantes sur les tenues qu'elles portent, et a aussi relayé l'initiative lycéenne de la "Journée de la Jupe" pour lutter contre les stéréotypes sexistes et le harcèlement sexuel.
Si vous avez manqué cette émission, vous pouvez la revoir en replay sur 6Play.