Atteinte d'endométriose, Laëtitia Milot est devenue maman d'une petite fille, Lyana, née en mai 2018. Une victoire sur sa maladie qui empêche 40 % des femmes qui en souffrent d'avoir des enfants, selon l'association EndoFrance. Seulement aujourd'hui, l'actrice annonce qu'une deuxième grossesse lui sera désormais impossible.
Présente sur le plateau de La Boîte à secrets, sur France 3, vendredi 7 février, elle témoigne : "On voulait avoir un deuxième enfant pour donner un petit frère ou une petite soeur à Lyana. Et avec Lyana, on a gagné une bataille contre l'endométriose", lance-t-elle. "Mais, cette fois-ci, cette bataille, c'est l'endométriose qui la gagne parce que ce ne sera plus possible d'avoir un deuxième enfant". Les larmes aux yeux, celle qui est aussi la marraine d'EndoFrance ajoute qu'elle ne "pourra plus donner la vie une deuxième fois".
"Je n'ai pas le droit de me plaindre, on n'a pas le droit de se plaindre", se reprend-elle, consciente que l'infertilité brise des vies, et que la naissance de sa fille est une chance : "La vie nous a donné le plus beau cadeau, qui est Lyana". Elle poursuit en assurant que si cette nouvelle l'a terriblement affectée, elle a cependant décidé de continuer à se battre. "Me battre pour toutes ces femmes qui souffrent, tous ces couples qui galèrent à avoir un enfant, toutes ces femmes qui souffrent en silence", ajoute-t-elle, évoquant les autres maladies qui peuvent provoquer l'infertilité.
Elle précise également que, si on estime à entre 3 et 6 millions le nombre de Françaises atteintes d'endométriose (soit 10 % des femmes), ce chiffre serait "minimisé". "C'est une maladie qui peut apporter des douleurs atroces, intenses, au quotidien. Qui peut rendre la vie invalidante de certaines femmes. Et qui détruit des couples". Laëtitia Milot conclut en assurant que le sien en est ressorti plus fort, et que l'endométriose "ne gagnera pas contre ça". Des paroles bouleversantes et un message fort.
Début février, Enora Malagré avait également témoigné sur son quotidien avec la maladie, et notamment son incapacité à avoir des enfants, "un drame" pour elle, confiait-elle lors de l'émission Le Mouv' Rap Club, au micro du Mouv'. Elle recommandait vivement aux jeunes filles qui souffraient de règles très douloureuses d'aller consulter le plus rapidement possible, déplorant un retard de diagnostic d'en moyenne 7 ans en France.