L'effet Mozart consistant à sensibiliser ses enfants à la musique classique dès leur plus jeune âge, voire alors qu'ils sont encore dans le ventre de leur mère, pour tenter d'en faire des génies n'aurait en réalité aucun effet miraculeux.
Cette légende, subsistant dans les esprits depuis deux bonnes décennies, est née d'un article d'un scientifique américain, paru en 1993 dans la revue "Nature". Dès lors, des milliers de parents achètent du Mozart à leur progéniture, certains qu'ils en feront ainsi des enfants virtuoses. Les casques de musique sur les ventres des femmes enceintes censés initier les foetus à la musique classique sont également un grand classique. Et les parents ne sont pas les seuls à s'être fait berner puisque, comme le relatait la BBC dans un article datant de 2013, "en Italie, un agriculteur a fièrement expliqué qu'il faisait écouter du Mozart à ses buffles trois fois par jour pour les aider à produire du meilleur lait".
Sauf que voilà, en réalité, le seul effet positif que les chercheurs ont pu déceler de l'écoute de la musique classique chez les jeunes enfants était une légère amélioration à court terme de tâches spatiales telles que le pliage de papier. D'ailleurs, des études conduites plus récemment ont démontré que la réalisation de ces tâches dites spatiales étaient également plus faciles à réaliser à court terme après que l'on ait lu aux enfants des passages de... romans de Stephen King.
Bien sûr, cette découverte ne vous empêche pas de continuer à faire écouter de la musique classique à vos enfants. Faute de les transformer en génies, cela leur transmettra peut-être le goût de la musique. En revanche, les initier à un instrument, tels que la guitare ou le piano, aurait de réels effets. Une année de cours et de pratique régulière de piano pourrait ainsi faire grimper le QI de votre enfant de trois points révèle le site fatherly.com.