Rappel des faits : dans la nuit du 25 au 26 août 2008, un immeuble s’embrase. Les poussettes garées dans le hall du rez de chaussée commencent à prendre feux. Le feu se propage alors très vite dans la cage d’escalier et attaque rapidement les logements au fur et à mesure de sa progression puisque les cloisons de contreplaqué (elles avaient été posées pour cacher le plomb des murs et éviter le saturnisme) sont vraiment des catalyseur de l'embrasement. Cet incendie volontaire (selon les conclusions de l'enquête) sort du sommeil tout l’immeuble.
De plus, à cette période, ce n’était pas le premier cas puisque, dans la capitale, d’autres incendies criminels avaient eu lieu dans des logements occupés par des étrangers, tous d’origine Africaine. Dans cet immeuble étaient entassés 130 personnes originaires du Mali, de Côte d’Ivoire, de Gambie et du Sénégal. Le résultat a été dramatique puisque ont disparu 17 personnes dont 14 enfants, et le bilan aurait pu être encore pire si tous les habitants avaient été chez eux.
A ce jour, aucune arrestation n’a été faite suite à l’incendie criminel de cet immeuble que les experts ont jugé non-conforme aux normes anti-incendie. Il était géré par l’association France Euro Habitat qui dépend d’Emmaüs et ceux-ci comparaitront au côté de la société Paris-Banlieue pour homicides et blessures involontaires. Ils auront face à eux quarante six personnes qui se sont porté parties civiles .