Mise à jour : Selon le magazine Closer, Karine Le Marchand a annoncé ce samedi après-midi avoir entamé les démarches pour retirer sa plainte. Son avocate Me Caroline Mecary a précisé que Karine Le Marchand « considère Lilian Thuram comme une personne exmplaire, aux valeurs morales très fortes, aux combats sincères et nobles. »
Alors que Karine Le Marchand a annoncé, à demi-mots mardi, en direct dans une émission de radio, sa rupture avec l'un des héros de la Coupe du monde de football 1998, le magazine Closer affirmait, vendredi, que l'animatrice de L'amour est dans le pré a déposé plainte pour violences conjugales contre Lilian Thuram, début septembre dans un commissariat parisien. Les faits se seraient déroulés lors d'une dispute : Lilian Thuram aurait attrapé « Karine Le Marchand par la pointe des cheveux et l'aurait poussé contre le réfrigérateur trois fois ». Selon Closer, ce n'était pas la première fois que le couple se querellait.
Mardi soir, lors d'une interview accordée à Enora Malagré sur Virgin Radio, Karine Le Marchand avait surpris tout le monde en disant au sujet de sa relation avec Thuram, visiblement gênée : « On va dire que je ne veux plus parler de cette histoire. On va dire qu'il n'y a plus rien à dire. » Une déclaration qui semblait totalement surprise, pourtant, comme Enora Malagré l'a expliqué plus tard, l'animatrice de M6 s'était préparée à faire cette annonce : « Karine a tenu à le faire justement à la radio pour éviter toute polémique, toute presse un peu bizarre et qui inventerait des motifs un peu fallacieux. »
La révélation de cette plainte tombe particulièrement mal pour Lilian Thuram qui doit se rendre à l'Elysée mardi, pour recevoir la Légion d'honneur. C'est en tant que président de la Fondation Lilian Thuram-Éducation contre le racisme que l'ancien champion de foot a été promu officier de la Légion d'honneur, l'une des distinctions honorifiques françaises les plus importantes.
En 2011, 122 femmes en France sont décédées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, selon le rapport 2012 de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). La même année, les forces de l'ordre ont par ailleurs enregistré 53.868 violences non mortelles sur des femmes au sein du couple.