Une récente enquête, menée auprès d'un échantillon de 2020 salariés représentatifs des parents bénéficiant d'une place en crèche, réalisée par Babilou (1er groupe de crèches d'entreprises et de collectivités en France), s'est intéressée aux changements émotionnels et organisationnels liés à l'arrivée d'un enfant chez les parents qui travaillent. Si 75% des jeunes papas et mamans sont sereins concernant le nouveau rôle qui les attend, la recherche d'un mode de garde et la nécessité de mettre en place une nouvelle organisation pour réussir à jongler entre vie professionnelle et vie personnelle constitue une source de stress importante chez les jeunes parents. Excepté peut-être pour ceux qui ont eu la joie d'obtenir une place en crèche comme le dévoile les résultats de cette enquête.
Ainsi, d'après les résultats de cette étude, 78% des salariés-parents appréhendent la recherche d'un mode de garde. De même, la mise en place d'une nouvelle organisation personnelle et professionnelle n'est pas sans effet sur les jeunes parents qui travaillent. 91% d'entre eux se disent fatigués, 59 % connaissent des baisses d'attention et de vigilance au travail et près de la moitié se sent facilement irritable.
Si confier son enfant à garder n'est pas toujours évident, la crèche semble bénéficier d'une image positive et rassurante auprès des parents qui plébiscitent la pédagogie et le professionnalisme de ces spécialistes de la petite enfance. 87 % des parents interrogés déclarent que la crèche répond à leurs principales préoccupations concernant leurs enfants et 96% se sentent moins inquiets dans leur vie professionnelle.
Si la crèche apparaît comme le mode de garde préféré des salariés français, selon l'Ined (Institut national d'études démographiques), "à la naissance de leur enfant, 32 % des parents déclarent préférer la crèche comme mode d'accueil", seuls 18% des enfants dont les deux parents travaillent sont placés dans l'un de ces établissements, qu'il s'agisse de crèches collectives, familiales ou d'entreprise. Les principales raisons sont le manque de places ou d'accord avec l'entreprise du salarié dans le cas des crèches d'entreprise. Reste alors à se retourner sur les nounous, les grands-parents et à renouveler sa demande pour la prochaine commission. Qui sait, avec un peu de chance et quelques bonnes astuces, ce sera peut-être votre tour !