Plus de trente ans après la naissance de Louise Brown, le premier bébé-éprouvette, deux éminents chercheurs affirment que dans les années à venir les trentenaires feront de plus en plus confiance aux méthodes très techniques de fécondation assistée. La méthode classique qu'utilisaient pourtant - et avec succès - nos parents et grands-parents ne serait pas assez efficace. Si l’on en croit ce qu’avancent ces scientifiques, dans le futur, le sexe ne deviendrait qu'une activité délassante et distrayante, plutôt qu'un mode de reproduction. Selon John Yovitch, co-auteur de l’étude: "Grâce à la FIV, les couples qui ont postposé/ reporté leur désir d'enfants à cause de leur carrière relâchent la pression. A court terme, être enceinte via la méthode in vitro sera plus efficace qu'envisager de faire un bébé par voie naturelle et traditionnelle. Même les jeunes adultes, en pleine force de l'âge, n'ont qu'une chance sur quatre de tomber enceintes chaque mois, grâce aux relations sexuelles. Et chez les individus de plus de 35 ans, la probabilité dégringole à une chance sur dix seulement. Dans dix ans, grâce à la FIV, on peut estimer que les chances de réussite pour une grossesse atteindront presque 100%. »
Actuellement, cette technique offre déjà un taux de réussite de 50% chez les individus les plus sains. Avec les recherches et avancées scientifiques dans le domaine, ces chercheurs estiment que le taux de réussite devrait exploser en dix ans seulement. Cette méthode, pourtant, n’est pas sans risque. Une récente étude française a démontré que les bébés nés d’une FIV encourent des risques accrus de malformation à la naissance.