Ne nous mentons pas, sur le papier, c’était pas gagné. Qui, de plus de 12 ans, pouvait vraiment éprouver l’envie de se coltiner un long métrage interprété par des figurines de quelques centimètres – les fameuses « minifig» de Lego – et dont la totalité des décors sont réalisés avec des briques en plastique ? Et pourtant, au regard des critiques dithyrambiques de la presse et du succès en salles aux États-Unis, il faut bien se faire une raison : La grande aventure Lego est une improbable mais incontestable réussite. Et si, malgré tout, il faut encore vous convaincre de filer au cinéma le plus proche, voici ci-dessous trois solides raisons de regarder ce film d’animation hors du commun.
Ok, on se répète, mais le phénomène est assez rare pour ne pas être souligné. Car si le film de Phil Lord et Chris Miller a relativement bonne presse, il obtient autant les louanges de nos confrères du Parisien ou de Ouest France que des Inrocks ou du Monde. Si les premiers sont plutôt bienveillants envers le cinéma dit populaire, les seconds sont, le plus souvent, moins coulants. Preuve que les péripéties de nos amis en plastique réussissent le tour de force de passionner autant les petits – toujours enthousiastes – que les grands – le plus souvent, grincheux.
2- La pop culture parodiée à coups de briques colorées
Tous s’accordent à le saluer, La grande aventure Lego puise son inspiration, avec bonheur, dans la pop culture si chère aux geeks de tous poils. Et en particulier, dans l’univers si choyé par le 7e art du DC Comics. La bande-annonce en est la parfaite illustration. De Batman à Wonder Woman en passant Superman à Green Lantern, ils sont bel et bien là, parodiés à souhait. D’autres références aussi explicites sont présentes comme Harry Potter , Le seigneur des anneaux, Matrix ou Star Wars. Jouissif…
3- Un sans-faute en termes d’écriture
Dialogues enlevés et bourrés de références, comique de situation, mimiques improbables, gags à la chaîne, satire omniprésente, réalisation nerveuse, tout est pensé, dans ce film d’animation, sous l’angle du divertissement. Le spectateur replonge, lui, en enfance avec délectation. Indéniablement, du très grand spectacle.