J.K. Rowling a eu envie d’anonymat, et sans doute d’être jugée à sa juste valeur, et non à l’aune des 450 millions d’exemplaires vendus de la série Harry Potter. Le Sunday Times révèle en effet que l’auteur serait à l’origine d’un roman policier intitulé The Cuckoo’s calling – L’appel du coucou- signé d’un pseudonyme : Robert Galbraith. La mystificatrice découverte s’est expliquée dans le journal : « J’avais espéré garder le secret un peu plus longtemps. Être Robert Galbraith a été une expérience tellement libératrice ».
Une expérience d’autant plus libératrice que le livre a été très bien été accueilli à sa sortie, et salué par la critique comme un « premier roman remarquable ». Alors qu’un commentaire soulignait ces « débuts éclatants », un autre admirait le talent de l’auteur pour décrire les vêtements féminins… « C’était merveilleux de publier un livre sans qu’il y ait toute cette attente ou tout ce battage autour et un vrai plaisir de voir comment il était accueilli sous un nom différent », a confié la romancière au Sunday Times. En septembre 2012, J. K. Rowling avait reçu un accueil assez contrasté à la sortie de son premier roman pour adulte après Harry Potter, The Casual Vacancy, (Une Place à prendre).
C’est finalement le talent de J. K. Rowling qui a mis la puce à l’oreille d'un journaliste. Comment ce Robert Galbraith, qui se présentait comme un ancien membre des forces armées et employé de la sécurité civile, écrivain débutant, pouvait-il avoir écrit quelque chose d’aussi accompli ? L’appel du coucou raconte l’histoire d’un ancien soldat blessé en Afghanistan qui devient détective privé et enquête sur le suicide d’un mannequin. Il n’a pas encore été traduit en français mais puisque l’auteur a été dévoilé, il faut parier sur une rapide accélération des ventes et de la diffusion dans les prochaines semaines.