Si la précieuse carte de presse est attribuée à de nombreux journalistes, Laurence Ferrari et Audrey Pulvar viennent tout juste d’être privées de cet avantage, selon le magazine Ooops. En France, la carte de presse permet aux journalistes de prouver leur activité, d’accéder facilement (et gratuitement !) dans les musées, salles de presse, bureaux officiels, etc., et de faire valoir leurs droits à la protection sociale. Accessoirement, elle permet également un abattement d’impôts non négligeable. Mais elle n’est pas attribuée à la légère et une commission étudie toutes les demandes. Et justement, cette commission a jugé que l’émission de D8, "Le Grand 8", relevait plus du divertissement que de l’information et a donc refusé de renouveler la carte des chroniqueuses.
Si sur Twitter Laurence Ferrari préfère en rire, pas sûr qu’elle voit toujours son passage sur D8 d’un très bon œil. La chaîne lui aura tout de même coûté son précieux sésame !
Merci de solidarité!Je préfère en rire- retrait CP-mais c'est juste une aberration pour moi comme pour l équipe #GranD8! #dansquelmondeonvit
— Laurence Ferrari (@LaurenceFerrari) 31 mai 2013
Il y a un an, une partie des chroniqueurs du « Petit Journal » avaient vu également ce privilège leur passer sous le nez. L’émission satirique de Canal + n’avait pas convaincue les membres de la commission. « Est-ce que le Petit Journal, c'est du divertissement ou de l'information ? (...) Ce n'est pas parce que l'on utilise les mêmes outils - reportage, interview... - qu'il y a une démarche d'information derrière » avait déclaré Eric Marquis, président de la CCIJP en janvier 2012.
Que doit-on penser de cette suppression d’avantages ? Pensez-vous que les deux présentatrices méritaient ça ? Selon vous, Le Grand 8 relève-t-il plus du divertissement que de l’information ?