C’était le procès le plus médiatique et le plus attendu de l’année qui devait débuter ce mercredi à Milan. Mais dès son ouverture, il a été renvoyé au 31 mai. En cause : une lettre remise par les avocats de Silvio Berlusconi au tribunal indiquant que le Cavaliere aurait bien voulu « participer » à l'audience mais qu'il avait des « engagements institutionnels », à Rome, qui l'en empêchaient.
Silvio Berlusconi, le chef du gouvernement italien, est accusé d’avoir eu recours à la prostitution de mineure. L’objet du scandale : Ruby, une jeune marocaine séduisante surnommée « la voleuse de cœur », pourrait se constituer partie civile. Les faits remontent à février 2010, le président du Conseil est accusé d'avoir eu des relations sexuelles tarifées avec Karima El Mahroug, alors qu'elle était encore mineure. Un délit passible de six mois à trois ans de prison. Le Cavaliere pourrait également être sanctionné pour abus de pouvoir. Il aurait fait libérer Ruby après une interpellation pour vol en mai 2010. Silvio Berlusconi et Ruby nient toutes ces accusations. Quant aux soirées coquines « bunga-bunga » dont les révélations des participantes alimentent la presse italienne depuis des mois, le président du Conseil les dément également.
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