Aujourd’hui, en France, les actes de violence exercés à l’encontre des enfants sont encore trop nombreux. C’est en partant de ce constat, que 20 ans après la ratification de la convention internationale des droits de l’enfant, la France ouvrait début février les Etats Généraux de l’enfance. Sous l’égide de Nadine Morano, secrétaire d’Etat à la famille, une série de débats en concertation avec les acteurs du monde de l’enfance vise à une meilleure protection des enfants. Pourtant, de nombreuses associations ouvrent mercredi 26 mai les Etats GénérEux de l’enfance, une réponse engagée à l’encontre de ces Etats Généraux, visant à dénoncer « une accumulation de disposition gouvernementales qui, à bien des égards, vont à l’encontre même des enfants ». Dans ce cadre, leur action repose sur un objectif clair : dresser un bilan complet des politiques gouvernementales ayant trait à l’enfance et énoncer les réponses et alternatives proposées par les familles, les professionnels et les milieux associatifs. Ce cahier de doléances ainsi constitué sera rendu public le 26 mai lors d’un Forum et sera adressé par lettre ouverte au président de la République avec demande d’audience et présenté aux groupes parlementaires et aux associations d’élus locaux. Santé, immigration, éducation, social, culture, loisirs, …Tous ces domaines seront passés au peigne fin et pour cause. En juin dernier, le comité des droits de l’enfant de l’ONU tirait la sonnette d’alarme quant aux droits des enfants en France.
Un grand goûter sera organisé à partir de 16h30 et jusque dans la soirée au jardin des Tuileries devant le Jeu de paume.
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Caroline Quelquejay, directrice d' "Enfance et Partage"