L'étude allemande de 2007 avait fait l'effet d’une bombe : elle évoquait un excès de risques de leucémie chez les enfants résidant à moins de 5 kilomètres d'une centrale nucléaire. Le gouvernement et l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avaient alors commandé un rapport à la professeure de pédiatrie spécialisée dans les leucémies, Danièle Sommelet. Cette dernière conclut pour l’instant à l’absence de lien évident entre nucléaire et leucémie, mais recommande de poursuivre les recherches dans ce domaine.
De son côté, Jacqueline Clavel qui dirige l'équipe d'épidémiologie environnementale des cancers, estime que les radiations ionisantes à faible dose restent des facteurs suspectés pour les leucémies de l'enfant dont le nombre de nouveaux cas en France est évalué à 470 chaque année. Jacqueline Clavel évoque également d’autres facteurs, à savoir les champs magnétiques à extrêmement basse fréquence, générés par les lignes à haute tension, l'exposition au benzène de l'essence dans le trafic routier ou à proximité des stations service ou encore l'exposition chronique au radon, un gaz émis dans des vieux massifs granitiques.
De nouvelles évaluations sont en cours. En cas de lien avéré entre leucémie de l’enfant et nucléaire, l’ASN promet qu’elle prendra les mesures nécessaires.
(Source : lefigaro.fr)
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