L’annonce de la parution le 14 novembre prochain de l’ouvrage de la journaliste Jacqueline Rémy, « Arnaud Lagardère, l’héritier qui voulait vivre sa vie », a déclenché un véritable tollé en début de semaine. En effet, l’ouvrage révèlerait des propos critiques tenus par Arnaud Lagardère, président du groupe de presse éponyme et propriétaire de l’hebdomadaire Paris Match, à l’encontre de l’une de ses employées, la plus célèbre journaliste de France : Valérie Trierweiler.
« Jusqu’ici, elle ne nous a causé que des ennuis », aurait ainsi confié l’héritier, estimant que celle qui est aujourd’hui la Première dame est « une grenade dégoupillée ». À l’origine de ces attaques, un différent ayant opposé pendant la campagne présidentielle la journaliste et son employeur concernant une couverture de Paris Match qui lui était consacrée, et titrée ainsi : « Valérie, l’atout charme de François Hollande ». Problème : la principale concernée n’avait pas apprécié de ne pas être prévenue de cette Une, et l’avait fait savoir. Arnaud Lagardère et Denis Olivennes, patron de Lagardère Active, avaient rapidement reçu un message ulcéré de la compagne du candidat socialiste, dans lequel elle prévenait : « On ne fera plus de papier avec le groupe », assénait-elle. « Un "on" aussi stupéfiant que menaçant », selon la biographe Jacqueline Rémy. À tel point qu’à l’époque, Arnaud Lagardère aurait envisagé de mettre fin prématurément au contrat le liant à sa journaliste, afin « d’éviter tout conflit d’intérêt » ; avant de se raviser quelques mois plus tard.
Aujourd’hui, la hache de guerre est-elle réellement enterrée entre les deux parties ? Bien sûr, le doute est permis mais, quoi qu’il en soit, Paris Match a souhaité faire taire les rumeurs en apportant rapidement un démenti à ces informations. Par la voix de Denis Olivennes, l’hebdomadaire a ainsi assuré avoir « toujours été pleinement satisfait » de sa collaboration avec la compagne du président. « En raison d'insinuations aussi malveillantes que répétitives, tant à l'égard de notre collaboratrice, Valérie Trierweiler, que de notre hebdomadaire, Paris Match, je souhaite faire une mise au point en espérant qu'elle mette un terme définitif à ces médisances », a encore ajouté le patron de Lagardère Active.
La photo désormais symbole de la victoire de Barack Obama à l’élection présidentielle américaine est d’ores et déjà la photo la plus populaire de l’histoire des réseaux sociaux. « Likée » plus de 3,5 millions de fois sur Facebook, quelques heures seulement après sa publication, elle montre le président américain fraîchement réélu, enlaçant tendrement sa First lady. Sur Twitter, au lendemain de la soirée électorale, plus de 660 000 membres du site de microblogging ont partagé ce cliché, que les équipes du chef d’État avaient accompagné des mots « Quatre ans de plus ».
Star inattendue de cette photo idyllique : la tenue d’une extrême simplicité portée par Michelle Obama. Cette robe, de la marque de prêt-à-porter ASOS, mi-longue à carreaux rouges et blancs et manches américaines, n’aurait en effet pas coûté plus de 69 euros, soit 89 dollars. Une publicité gratuite et de grande ampleur que le site de e-commerce n’aurait certainement jamais osé imaginer, même en rêve.
Une fois de plus, le projet de loi sur la légalisation du mariage gay a été l’objet d’un dérapage d’un représentant de la droite républicaine, en la personne cette semaine de Serge Dassault. S’exprimant mercredi matin au micro de la radio France Culture, le sénateur UMP de l’Essonne s’est en effet fendu d’un amalgame ô combien choquant, liant décadence et homosexualité.
« Il n'y a plus de renouvellement de la population, à quoi ça rime ? On va avoir un pays d'homos. Eh bien, alors, dans dix ans, il n'y a plus personne. C'est stupide », affirme celui qui est aussi PDG du groupe Dassault et propriétaire du Figaro. Et d’ajouter : « Regardez dans l'histoire, la Grèce, c'est une des raisons de sa décadence, à l'époque. Décadence totale, bien sûr. C'est l'arrêt de la famille, c'est l'arrêt du développement des enfants, c'est l'arrêt de l'éducation. C'est un danger énorme pour l'ensemble de la nation, énorme ».
Des propos qui n’ont bien sûr pas échappé aux équipes du « Petit Journal » de Canal+ qui, en réponse, se moquent de l’octogénaire dans l’émission du 8 novembre. « Si l’on regarde le calendrier, nous sommes bien en 2012, mais il y a un endroit en France, un endroit retranché près de Paris à Corbeil-Essonnes, ici à l’Hôtel de Ville, où nous sommes encore au siècle dernier. Car dans la ville, ici, il y a l’ancien maire UMP Serge Dassault, ici avec sa casquette pour nous faire croire qu’il est au XXIe siècle alors que non », commente Yann Barthès, sur le ton de la confidence et sourire en coin. Et l’animateur du programme de poursuivre : « La preuve, cette semaine sur France Culture il a réagi au mariage gay. »
Après un rapide rappel des faits, Yann Barthès se lance dans une caricature de l’élu : « Homme politique de 298 ans, ou un peu moins, il a été sénateur et maire de Corbeil-Essonnes pendant 525 ans, ou un peu moins », avant de conclure : « Vous ne connaissez pas Serge Dassault ? Dans les repas de famille, c’est le vieil oncle gênant qui vous casse l’ambiance à la fin du repas quand les bouteilles sont vides, celui qui parle fort et qui dit plein de conneries. C’est lui ! C’est Tonton Serge. » Un Tonton Serge à qui l’on décernerait sans aucun doute le prix de l’Homophobe de l’année, si la distinction existait.
Regardez « Le Petit Journal » du 8 novembre
Crédit photo : Twitter/@BarackObama
Morandini, Drucker, Canteloup : les buzz médias de la semaine
Sandy, Hondelatte et Le Grand 8 : les buzz médias de la semaine
Mariage gay : notre opinion influencée par les séries télé ?
Bachelot répond à Balkany, "le beauf dans toute sa splendeur" – vidéo