Les Français sont les premiers consommateurs de médicaments en Europe. Un rapport de la Haute Autorité de Santé (HAS) remis mardi au ministère s’intéresse aux pistes alternatives à développer pour faire diminuer cette consommation et sortir du tout médicament.
Le rapport souligne notamment que les thérapeutiques non médicamenteuses « sont souvent recommandées comme traitement de fond, par exemple dans la prise en charge des risques cardio-vasculaires et de l’insomnie », mais dans les faits, l’ordonnance est reine et le patient n’attend que celle-ci pour se sentir pris en charge, comme le souligne Clémence Thébaut, coordinatrice du rapport. « En rédigeant une ordonnance, le médecin reconnaît le bien-fondé de la plainte de son patient. (…) La rémunération actuelle des médecins, avec un paiement à l'acte, n'incite pas les médecins à consacrer du temps à leur patient ».
Les médecins devraient donc être mieux informés et incités à élargir leurs prescriptions aux patients sur l’hygiène de vie : pratiquer une activité physique, changer d’alimentation, voir un psychothérapeute… À quand la gym remboursée par la SÉCU ?
L'Aïkido, la force et la grâce
Bactérie tueuse : Bruxelles débloque 150 millions d'euros
Femmes : rides et fractures osseuses seraient liées
Médecine douce : Soignez-vous avec la réflexologie plantaire
Médicaments dangereux : la liste des 77 publiée par l’Afssaps