L’abondance et la profondeur des rides d’une femme pourraient-elles prédire le risque de fracture osseuse de cette dernière ? C’est le cas, si l’on en croit une récente étude des chercheurs de l’Université de Yale, présentée lundi au congrès de l’Endocrine Society à Boston.
En effet, selon celle-ci, le niveau de protéines contenu dans la peau étant lié à celui contenu dans les os, une femme ayant des rides profondes sur le visage et le coup présenterait un risque plus élevé de fracture pour cause de perte de densité osseuse.
« La peau et les os partagent les mêmes blocs de construction, a expliqué Lubna Pal, professeur agrégé au Département d’obstétrique, de gynécologie et des sciences de la reproduction à la Yale School of Medicine, lors de ce colloque. Le vieillissement s’accompagne donc de changements simultanés dans la peau et sur les os, tant en quantité qu’en qualité ».
Le Professeur Pal et son équipe de recherche ont vérifié cette hypothèse sur un sous-groupe de 114 femmes ménopausées. Ils estiment que cette découverte pourrait permettre aux professionnels de santé d’identifier les risques de fractures par simple observation visuelle, sans passer par des tests coûteux.
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