Meghan Markle et le prince Harry ont accueilli le 4 juin dernier leur deuxième enfant. Après Archie, c'est au tour de Lilibet "Lili" Diana Mountbatten-Windsor, baptisée ainsi en hommage à la reine Elizabeth II et à Lady Diana, de combler de bonheur ses parents. Et si le duc et la duchesse de Sussex ne se sont pas encore exprimé·e·s publiquement à ce sujet, au-delà d'un formel mais touchant "elle est bien plus que tout ce que nous aurions pu imaginer", l'actrice américaine avait par le passé évoqué quelques axes qu'elle souhaitait prendre dans l'éducation de sa fille.
En 2017 notamment, elle publiait un post sur son compte Instagram - depuis supprimé - qui en dit long sur les valeurs chères à son coeur, et ce qu'elle voulait lui inculquer. Il s'agissait d'un poème de l'autrice afro-américaine Nayyirah Waheed, qui insistait sur l'importance de "dire la valeur" et non "la beauté". "Je te dirai, ma fille, ta valeur, pas ta beauté, tous les jours. (Ta beauté est un acquis. Chaque être naît beau) connaître ta valeur peut te sauver la vie", écrit-elle.
Une façon subtile mais résolument féministe de faire passer le message qu'une enfant ne devrait pas être limitée à son apparence, mais plutôt entourée et encouragée pour qu'elle puisse construire une confiance en soi à toute épreuve. Car c'est de cette manière, qu'elle pourra aussi s'affranchir des carcans et des injonctions qui pavent l'existence des femmes.
Ces prises de position en faveur de l'égalité femmes-hommes, la duchesse de Sussex les brandit depuis longtemps déjà. Et n'a pas peur d'en dire le nom.
A l'âge de 11 ans, elle avait déjà milité contre le message d'une publicité sexiste pour du liquide vaisselle, qu'elle était parvenue à faire modifier. En 2015, avant d'être mariée au duc, elle avait prononcé un discours vibrant au siège de l'ONU, lors de la Conférence mondiale sur les femmes. Texte ponctué des mots suivants, ô combien importants : "Je suis fière d'être une femme et je suis fière d'être féministe".
En 2018 encore, elle rendait hommage au suffrage féminin lors du 125e anniversaire de son instauration en Nouvelle-Zélande, expliquant qu'il "ne représente pas seulement le droit de vote pour les femmes, mais représente aussi le droit fondamental pour tous, y compris les membres de la société qui ont été marginalisés, que ce soit pour des questions de race, de sexe, d'ethnicité ou d'orientation sexuelle, de pouvoir participer aux décisions concernant leur futur et leur communauté."
Un engagement qui ne date pas d'hier et qui, force est de le constater, s'inscrira très certainement dans le futur, par la transmission à la nouvelle génération.