Meghan Markle, de nouveau dans la tourmente.
Il n'est pas rare que la duchesse de Sussex se retrouve au coeur des controverses. Cela dure depuis des années. Ragots conjugaux, accusations d'entorses aux coutumes royales, quolibets incessants sur son attitude et son rapport à "la famille" d'Angleterre, même émancipée de cette sphère, l'ex comédienne ne peut se libérer de ces gossips pour tabloïds.
Mais aujourd'hui, le scandale émane d'un endroit insoupçonné : sa toute nouvelle série Netflix. Oui, une émission de téléréalité humblement baptisé With Love, Meghan, comme si la principale concernée nous délivrait des lettres d'amour. En l'état, c'est un simple vlog aux grands moyens où la star délivre quelques recettes de cuisine et démonstrations de lifestyle (décos d'intérieur, notamment) entre deux gros plans sur son quotidien. Comme une chaîne YouTube, mais sur Netflix.
Seulement voilà, le show scandalise.
Pourquoi ? C'est inattendu...
With Love, Meghan, suscite la haine. Cruelle ironie.
Car voilà, disponible le 15 janvier sur la plateforme de streaming, l'émission se retrouve déjà... accusée de plagiat. Mais plagiat de quoi ? C'est simple. Comme le rapporte Madame Figaro, les recettes proposées au sein des épisodes puiseraient un peu trop dans celles de plusieurs blogs culinaires. Mais des pages Pinterest auraient également pu servir d'inspirations. Ainsi que quelques magazines et autres comptes TikTok, tel "le populaire Home Cooks World".
Plus encore, rapportent nos confrères, l'analogie entre cette facette culinaire et "l'émission de cuisine, Emma’s Kitchen de la cheffe Emma Weymouth" aurait été particulièrement mise en avant par les fins enquêteurs à l'origine de ces controverses. Emma Weymouth, ce n'est pas juste une influenceuse ou vidéaste, non, c'est une marquise, une grande mondaine et à 38 ans seulement, une figure historique : elle est considérée comme la première marquise noire de l’histoire britannique.
Vous percevez davantage le rapprochement avec la sensibilité royale de Meghan ?
Cependant, il faut ajouter un brin de contexte à tout cela. Et ne pas éluder la détestation en ligne massive dont Meghan Markle fait l'objet, là encore, au quotidien. Quand même le décès d'une Reine ne vous épargne pas les pires rumeurs, c'est que la véhémence à votre égard est forte. Markle en témoigne dans ses interviews et prises de parole publiques, sensibilisant au sexisme et au cyberharcèlement, un fléau trop banalisé, ainsi qu'à l'importance de la santé mentale. Elle serait, aux côtés d'Amber Heard, l'une des femmes les plus détestées outre-atlantique.
"Je suis l'une des personnes les plus victimes de harcèlement au monde !", a carrément déclaré Markle lors d'une prise de parole à Santa Barbara le 2 octobre 2024 afin d'évoquer "l'impact émotionnel" inhérent au fait de "grandir à l'ère du numérique" auprès de sa jeune audience présente alors. Concrètement, une enquête dédiée au harcèlement subi par Meghan Markle et relayée par ELLE nous apprend que 83 comptes Twitter seraient directement responsables "d'environ 70% des abus dirigés à l'encontre d'Harry et Meghan".
Quant à Amber Heard, cristallisant la misogynie la plus crasse durant son procès l'opposant à son ex Johnny Depp, l'actrice hollywoodienne a été désignée comme la "personnalité la plus détestée au monde" par le site US Ranker. Charmant.