Crochet du gauche, du droit, uppercut… L’autobiographie de Mike Tyson en met plein la figure. L’ancien boxeur, à la retraite depuis 2005, se livre dans son autobiographie, « The Undisputed Truth », parue le 12 novembre. Principalement axé sur sa vie dans la boxe, le désormais acteur et comédien, revient par exemple sur son combat contre Evander Hollyfield, en 1997, au MGM Gran Arena de Las Vegas, au cours duquel il lui avait mordu et arraché l’oreille. « N'importe qui peut témoigner que ce coup de boule était volontaire. J'étais furieux. Je suis un soldat indiscipliné, j'ai perdu mon sang-froid. Du coup, je l'ai mordu à l'oreille. Je voulais le tuer », affirme-t-il dans ce livre.
Mais les détails les plus intéressants de cette autobiographie concernent plus la vie autour de la boxe. Tyson écrit qu’il était ainsi régulièrement sous l’emprise de la cocaïne et de la marijuana. A tel point, qu’il fumait un joint avant chaque combat. Cette « dépendance » lui a d’ailleurs fait « péter un plomb », avant le combat contre Lennox Lewis, où Tyson a adressé des coups pendant la pesée. Pour expliquer cette addiction, le boxeur se mue en historien. « L’histoire de la guerre est liée à l’histoire de la drogue. Chaque grand général et combattant au début étaient sous l’emprise de stupéfiants »
Mais la révélation de cette autobiographie, qui prête à sourire, mais qui est également révélatrice d’une époque, est l’explication du boxeur pour éviter les contrôles anti-dopage. « Iron Mike » explique avoir utilisé des méthodes « artisanales ». « J’ai utilisé un ‘pisseur’, un faux pénis dans lequel on mettait de l’urine propre pour passer les contrôles antidrogue ». Une idée mise en place lors de son combat en 2000 face à l’Italo-américain Lou Savarese, à Glasgow. Mais, contrôlé positif au cannabis à Détroit, il écopa d’une amende de 200.000 dollars.