L’affaire Michèle Gillet fait partie de celles que la justice n’aiment pas se souvenir. Celles où un présumé assassin est arrêté, jugé, emprisonné puis libéré et acquitté quelques années plus tard. C’est ce qui est arrivé à Pascal Labarre, un jeune peintre en bâtiment. En 1998, après l’assassinat de Michèle Gillet, le jeune homme avoue être l’amant de cette habitante de Dordogne, qui vivait seule chez elle depuis le départ de ces enfants. Il reconnaît également l’avoir assassinée dans un acte de folie. Après le jugement, il est condamné à vingt ans de prison.
L’affaire paraît close sauf qu’en 2003, après une contre-enquête à rebondissements, Pascal Labarre est acquitté. Lors de ses aveux, Pascal Labarre explique aux enquêteurs qu'il est le meurtrier de Michèle Gillet parce qu'elle voulait rompre avec lui. Il raconte la scène du crime. Mais il indique que le chien était resté enfermé dans la maison. Or, l'animal était dehors. Il affirme également l’avoir revue à deux reprises. Mais des témoins viendront certifier de sa présence ailleurs, rapporte le journal Libération. Le jeune homme n’a pas tenu à la pression mise par les policiers lors de la garde à vue. Pendant ce temps le vrai assassin court toujours.