Les téléspectateurs l’avaient découverte dans l’édition 2010 de la « Nouvelle Star » dont elle était sortie gagnante. Et après Première Phalange, son premier album sorti en 2011, Luce s’apprête à sortir son deuxième opus Chaud. À cette occasion, elle s’est confiée à Metronews sur les bouleversements engendrés par sa participation au télé-crochet encore diffusé sur M6 à l’époque et notamment sur ses difficultés à s’imposer dans le milieu de la musique. « La télé et la surmédiatisation ne sont pas forcément facile à gérer. J’ai été cristallisé par mon image "Nouvelle Star". Je me demandais tout le temps si je n’avais pas pris la place de quelqu’un. J’avais besoin de démontrer quelque chose ». Une époque désormais révolue. L’artiste de 25 ans assure avoir trouvé le bon équilibre et ne plus être une « caricature » d’elle-même.
Mais il n’y a pas que le jugement qu’elle se porte qui a changé chez la jeune femme depuis cette finale de « Nouvelle Star ». Physiquement, c’est également une toute autre personne. « Je reviens avec un style musical plus affiné, et j'ai changé de mode de vie en quittant le cocon familial. Je grignote moins et je fais plus de sport. J'ai surtout pris conscience de mon corps. Avec "Nouvelle Star", j'ai pris conscience que j'étais grosse. J'aimais bien mes rondeurs, j'étais à l'aise avec les autres, mais j'ai vu que c'était un problème pour certains », confie Luce. Et de poursuivre : « Avec le changement de vie radical, j'ai réglé des problèmes émotionnels. Aujourd'hui, je crois que ça colle bien avec cet album, je vis une seconde adolescence, je me sens plus femme. Quand on passe à la télé, on nous parle forcément beaucoup de physique ».
La jeune femme a d’ailleurs profité de cette question du physique pour évoquer le télé-crochet « The Voice », censé ne prêter aucune importance à l’apparence physique des candidats. « C’est un concept faussé pour moi », a-t-elle tranché, avant de poursuivre. « D'abord parce que le jury est souvent plus content quand il voit quelqu'un de beau physiquement et ensuite, parce que c'est le public qui vote et qui privilégie souvent l'apparence. C'est chouette si ça peut faire évoluer les mentalités, mais je n'y crois pas ». C’est dit.