Pour beaucoup d'entre nous, la fleur de douche est l'accessoire parfait pour nettoyer son corps. En plus d'exfolier la peau en douceur, elle n'a besoin que d'une légère quantité de savon pour mousser. Malheureusement, celle que l'on prenait pour une véritable alliée serait en fait une ennemie qui cache bien son jeu. Ainsi, la science s'est intéressée de près à la fleur de douche et ce qu'elle a trouvé entre ses pétales a de quoi faire frémir les plus fervents utilisateurs de l'objet.
Une étude publiée au sein du Journal of Clinical Microbiology et relayée par le New York Post , révèle ainsi que l'environnement chaud et humide d'une salle de bain permette aux bactéries de se développer très rapidement dans les fleurs de douche. Pire, ces dernières refermeraient aussi de la levure et de la moisissure. Et si vous imaginez qu'utiliser cet accessoire quotidiennement permet de le laver, vous avez tout faux. En effet, les fleurs de douche sont composées de plusieurs couches, ce qui les rend très compliquées à nettoyer. En d'autres termes, au lieu de nettoyer et exfolier notre peau, elles auraient plutôt tendance à étaler les bactéries un peu partout sur notre corps. Miam !
Preuve qu'il vaut mieux se débarrasser de sa fleur de douche, 98% des dermatologistes américains se disent contre. Interrogé par le New York Post, le dermatologue J. Matthew Knight, explique qu'en plus d'attirer les bactéries, l'accessoire attrape toutes les peaux mortes. Et comme il est quasi impossible de le nettoyer correctement, les peaux mortes restent coincées à l'intérieur, formant avec les bactéries, la levure et la moisissure un véritable pot-pourri de saletés.
Si vous êtes réellement attachée à votre fleur de douche, les scientifiques recommandent de la rincer et de bien la frotter après chaque lavage. Surtout, plutôt que de la laisser dans votre douche ou votre baignoire, placez-là dans un endroit sec.
Ces derniers temps, il semble que la communauté scientifique s'intéresse de plus en plus à nos objets du quotidien. Et malheureusement, après analyse, les conclusions sont rarement très ragoutantes. Ainsi, une récente étude menée par l'Université de l'Arizona révélait que 90% des mugs que l'on laisse au bureau contiennent des germes dangereux. La faute aux éponges communes, véritables nids à bactéries. Cet été, c'étaient les bouteilles d'eau en plastique qui étaient pointées du doigt. Et oui, si les réutiliser peut être considérer comme un geste écolo, une étude a démontré que 60% des germes retrouvés dans ces bouteilles pouvaient nous rendre malades. Pire, elles comporteraient plus de bactéries que la cuvette de nos toilettes.
De quoi se dire qu'on était finalement plus heureuses drapées dans notre naïveté avant l'avancée de la science...