La jeune auteure indienne délaisse définitivement sa terre d'origine et un peu plus encore sa propre personne probablement (quoiqu'elle aussi ait travaillé dans la finance...), pour situer son roman haletant et over sexy dans la ville de New York où elle réside alternativement avec Paris et New Delhi…
Pour garder trace de ces adresses, son héros, petit-fils de français émigrés, porte encore prénom et nom français et un de ses amours du passé/présent est une jeune indienne…
Encore une histoire initiatique à bien des égards dans cet ouvrage, comme dans les précédents, une histoire bourrée de tout plein de sentiments qui s'entrechoquent et se percutent : l'insolence, la curiosité, la légèreté, le mépris, la goujaterie, la jeunesse (mais si, la jeunesse est un sentiment…) et le remord.
En un mot comme en cent : la perte de l'insouciance et le lent et difficile chemin vers la conscience et ce que l'on peut dénommer une forme de maturité.
Certes, Abha Dawesar est un petit peu moins jeune que lors de l'écriture de son premier roman, véritable feu d'artifice, « Babyji » (elle est née en 1974), mais ce petit dernier conserve toute cette énergie et cette impertinence qui caractérisent son écriture et les thèmes de ses petites histoires transgressives, savoureuses et si rocambol'sexes.
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