Anciennes employées municipales à la mairie de Draveil, ces deux femmes de 34 et 36 ans ont déposé plainte le 25 mai contre l’ex-secrétaire d’état à la fonction publique, qu’elles accusent d’agressions sexuelles au sein de leur lieu de travail.
Un scandale médiatique qui pousse Georges Tron à remettre sa démission au gouvernement, démarche largement saluée par la majorité : Alain Juppé notamment, juge que son départ du gouvernement est une « bonne décision ». Marine Le Pen quant à elle s’est dite « a demi satisfaite » ajoutant qu’elle souhaiterait également sa démission de la mairie de Draveil, opinion partagée par les habitants même de la ville.
Une carrière politique ruinée par un scandale provenant de ces deux femmes qui persistent et signent en dépit des rumeurs de complot orchestrées suite à l’affaire DSK.
A l’antenne de la radio RTL, ce matin, Eloïse, l’une d’entre elles a souhaité témoigner : « Moi, je respecte sa présomption d'innocence. Je ne pense pas que sa démission soit un demi-aveu, je n'en sais rien (...), je veux que ce soit l'enquête et la police qui jugent des faits tels qu'ils ont été décrits par nous. (...) Nous ne retirerons pas notre plainte. Je suis déterminée à aller jusqu'au bout quelles que soient les vilenies, les ignominies qu'il pourrait répandre à mon sujet ».
Elle ajoute également que « passer dix heures à la police judiciaire à relater tous les faits a été très douloureux, très éprouvant et en même temps, psychologiquement, une forme de soulagement ».
Des aveux qui ont été encouragés par l’affaire DSK, survenue quelques semaines seulement avant celle de Georges Tron.
Femmes tirant profit de l’affaire DSK où réelles victimes de Georges Tron ? Seule la justice pourra trancher.
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