« La Rochelle, c'est une injustice. Un crash. Un accident de parcours. Je ne mérite pas ça », assure Ségolène Royal. En déplacement au Cap, en Afrique du Sud, où elle a assisté au congrès de l’Internationale Socialiste, l’ex-candidate socialiste aux élections législatives revient dans une interview donnée ce lundi au Figaro sur sa défaite de la Rochelle. « Subir une humiliation comme cela, sous plusieurs angles, c'est violent », souligne Mme Royal, en faisant référence au tweet de soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni, son adversaire dans la course aux législatives. « Ça reste un double choc », confie-t-elle.
Depuis, la socialiste panse ses plaies, tachant de s’éloigner un temps de la vie politico-médiatique, sans pour autant « entrer au couvent ». Celle qui n’est pas retournée à La Rochelle pour l'université d'été du PS le mois dernier, explique qu’elle aurait été « pourchassée par les médias. Tout le monde m'aurait guettée, scrutée », assure-t-elle, affirmant par ailleurs son souhait que la presse la « lâche ». « Cette exhibition est sans limite, déplorable. Je ne mérite pas d'être peopolisée comme ça », assène-t-elle.
Pour l’heure, Ségolène Royal se réjouit de voir ses proches intégrer le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. « J'ai poussé une nouvelle génération. Les Valls, Peillon, ils ont émergé au congrès de Reims. Après, il y a eu Najat, Aurélie, Delphine, Guillaume... C'est un paradoxe : ils arrivent aux responsabilités, ils sont tous ministres, et moi je suis dans le crash », analyse l’ancienne candidate à la présidentielle de 2007. Quant à l’avenir, « arrêter ? C'est impensable. J'ai trente ans de vie politique. C'est ma passion », assure-t-elle.
Source : lefigaro.fr
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