Au Sénégal, le taux de mortalité maternelle inquiète toujours. À l’occasion du lancement de la campagne officielle de planification familiale à Niakhar (Sénégal), les autorités sanitaires ont annoncé que cinq femmes sénégalaises enceintes ou en accouchement décédaient chaque jour. Des chiffres dus au faible taux de prévalence contraceptive, c'est-à-dire la proportion d'utilisateurs actuels de la contraception parmi les couples dont la femme est en âge d'avoir des enfants, qui est actuellement de 12%.
Selon le gouvernement, la décentralisation des méthodes longue durée, l’harmonisation des prix contraceptifs et l’initiative « Badiénou Gokh », un programme qui accompagne les mères et leur nouveau-né, ont déjà permis d’obtenir ce taux de 12%. « Si ces efforts sont poursuivis et renforcés, avec le concours de tous les acteurs concernés, l’objectif du Sénégal en 2015, qui est d’atteindre un taux de 45%, pourrait être réalisé », a affirmé Khoudoss Niang, le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Prévention.
Il a également annoncé qu’une grande conférence internationale sur la planification familiale, était prévue dans le pays pour novembre prochain.
(Source : APS)
Charlotte Charbonnier
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