Depuis toute petite, la mannequin australienne Karina Irby souffre d'eczéma. Cette éruption cutanée lui dessine des marques irritantes qui ont longtemps été source de moqueries et de mal-être - tant physique que psychologique. Aujourd'hui, l'influenceuse a décidé de faire fi des commentaires négatifs et de la politique de perfection des réseaux sociaux, et d'apparaître telle qu'elle est vraiment : avec des défauts qui lui sont propres.
"Il m'a fallu toute ma vie pour ne pas avoir honte de ma peau et j'ai encore de mauvaises journées. (...) J'ai été intimidée, couverte tout l'été, debout toute la nuit en pleurs parce que j'étais mal à l'aise, j'ai sacrifié des activités sociales et oui, j'ai essayé toutes les crèmes et les régimes sous le soleil !", confie-t-elle sur Instagram.
"Ce n'est que récemment encore que je me suis acceptée telle que je suis et que je me suis donné pour mission d'aider les autres personnes qui souffrent. Ensemble, nous pouvons normaliser l'eczéma et donner confiance aux autres dans leur propre peau."
Mais elle ne s'arrête pas là. En plus d'adresser un message inclusif et libérateur, Karina Irby veut aussi aider les personnes qui partagent sa condition. Elle livre donc son secret pour atténuer les marques laissées par l'eczéma, qu'elle baptise "bain de licorne", à cause de la couleur rose violette qu'il dégage.
Elle explique se tremper tous les soirs dans de l'eau à laquelle elle ajoute de l'huile de coco et une toute petite dose de permanganate de potassium, un ingrédient que l'on peut se procurer en pharmacie.
Evidemment, si la solution a l'air de marcher sur l'Australienne, on ne peut que mettre en garde contre les dangers d'un traitement qui ne serait pas approuvé par un médecin traitant. Il est donc conseillé de consulter avant de procéder à l'expérience qui, en plus, n'est pas uniquement composée de produits naturels.
Pour ce qui est du message en revanche, prôner l'acceptation de soi et s'écarter des filtres sublimateurs d'Instagram est une résolution nécessaire, surtout quand on sait que des millions de jeunes filles et de jeunes garçons se nourrissent de cette réalité fictive.
On souligne le courage de Karina Irby, qui fait partie d'un tout nouveau mouvement digital, #flawesome (mélange de "flaw"- défaut, et "awesome"- génial) dans lequel les imperfections ne doivent pas être camouflées.