Dans les 9 000 m2 de friche des sous-sols du Palais de Tokyo destinés à devenir des salles d’expositions, Sophie Calle a composé un univers où se côtoient, à la manière d’un patchwork sensible, photographies, textes, vidéos qui racontent sa mère disparue en mars dernier. Une façon très personnelle de faire son deuil et de rendre hommage à une mère fantasque, à la fois ironique et protectrice. Un parcours émouvant et un geste artistique sans réserve sous le signe de la girafe, l’animal qui incarne sa mère dans le bestiaire intime de l’artiste.
Françoise Aveline
« Rachel, Monique », Sophie Calle
Palais de Tokyo
Jusqu’au 28 novembre
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