On ne compte plus les fois où on se tape une flemme monumentale avant d'aller au sport. Se traîner jusqu'à la salle, se changer, se hisser tant bien que mal sur son vélo pour l'échauffement avant d'assister au cours de cuisses abdo-fessiers, pour terminer par quelques appareils de muscu et ENFIN rentrer chez soi - on est essoufflée rien que d'y penser.
En tout, deux heures d'exercices pour entretenir son corps alors que pendant tout ce temps, on ne faisait que rêver du moment où on pourrait aller se glisser sous la couette, un plat de coquillettes sous la main. Et pourquoi tant d'effort ? Des résultats qu'on ne remarque pas vraiment, même au bout d'un an d'inscription (et une assiduité médiocre, d'accord, mais quand même).
Car après tout, est-on est vraiment sûre que suer des litres sur l'elliptique pendant tout ce temps serve vraiment notre cause ? Apparemment, pas plus que se contenter d'une session courte.
Miser sur une intensité plus élevée
D'après une étude menée par l'Université McMaster en Ontario, faire du sport sur une petite durée pourrait être aussi productif que sur une longue durée. Comment ? En misant plutôt sur une intensité plus élevée.
Les chercheur·ses ont comparé l'entraînement par intervalles de sprint (ITS) avec l'entraînement continu traditionnel d'intensité modérée (MICT). L'ITS se composait d'une minute d'exercice intense dans un délai de dix minutes, tandis que l'EGIM proposait 50 minutes d'exercice continu par séance.
D'après eux, "Douze semaines d'exercices intenses et de courte durée ont amélioré les indices de santé cardiométabolique des sujets au même titre que l'entraînement d'endurance traditionnel, malgré un volume d'exercice cinq fois plus faible et un engagement en temps réduit."
Traduction : pas besoin d'en faire des caisses pour obtenir une santé de fer. Il suffit seulement de mettre le paquet une fois qu'on est sur le ring/le terrain/le tapis, et on pourra rentrer vaquer à nos occupations avant 23 heures. Rassurées ? Nous, oui.