Marion Séclin a réalisé un court-métrage présenté dans le cadre du Festival Nikon. Dans ce film de 2 minutes 20 intitulé Je suis un imposteur, la chroniqueuse féministe incite les femmes à se débarrasser une bonne fois pour toutes du fameux "syndrome de l'imposteur."
Autrement dit de cette tendance à se dénigrer, en se disant que l'on est "pas capable". Ou encore cette manière de se comparer aux autres en se sentant systématiquement inférieure.
Le court s'ouvre avec une scène où l'on voit deux amies, interprétées par Marion Séclin et la comédienne Charlotte Issaly. "Sous-prétexte que c'est plus difficile tu vas faire quoi, rien faire et chouiner ?", demande Charlie (Marion Séclin) à son amie Léa (Charlotte Issaly). Cette dernière doute des chances de réussite d'un plan que Charlie a élaboré.
La suite est hilarante : Charlie sort de la voiture pour mettre son plan à exécution (on vous laisse découvrir de quoi il s'agit). Quelques minutes plus tard, elle remonte dans la voiture. Mission accomplie.
"Tu vois, si tu veux quelque chose il faut te donner les moyens de réussir. Parce que si toi t'es convaincue, eh bah tu convaincs tout le monde", affirme fièrement Charlie, qui finit d'ailleurs par convaincre Léa.
> >Voir le court-métrage "Je suis un imposteur" en intégralité
Ce n'est pas la première fois que Marion Séclin aborde le syndrome de l'imposteur. En février 2018, elle a participé à une vidéo intitulée "Comment démolir le syndrome de l'imposteur" avec la chroniqueuse Mymy pour le site Madmoizelle.
Le syndrome de l'imposteur s'illustre le plus souvent dans le domaine du travail/ Il correspond à un sentiment d'insécurité vis-à-vis de ses propres qualités et/ou de ses compétences professionnelles. Il toucherait particulièrement les femmes, comme l'a montré un sondage Monster réalisé en 2015.
Ce syndrome a été identifié en 1978 par Pauline Rose Clance et Suzanne Imes, professeuses de psychologie à l'université de Georgie aux États-Unis.
Peur d'être démasquée par ses supérieur·es, auto-sabotage au travail, obsession du détail, angoisse de se faire renvoyer... Ce type de comportement au travail, motivé par un sentiment d'infériorité et d'insatisfaction personnelle, n'est pas anodin : il peut même être à l'origine de burn-out.
Si vous pensez souffrir du syndrome de l'imposteur, surtout ne gardez pas ce mal-être pour vous. Confiez-vous à une personne de confiance (ami·e, collègue, conjoin·t, famille etc). Vous serez sans doute surprise de découvrir que vous n'êtes pas la seule à éprouver ce sentiment.
Ensuite, positivez ! Concentrez-vous sur vos réussites et analysez vos échecs (tout le monde en connaît) afin de comprendre pourquoi cela n'a pas marché et d'en tirer des leçons pour vos futurs projets.
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