Une belle tablée de Noël, des enfants plein d’entrain et une quantité astronomique de mets appétissants, voilà qui augure un repas de Noël sympathique. Jusqu’à ce que la discussion entre les adolescents bouillonnants dégénère et finisse en bataille rangée où la nourriture fait office de munitions (Hook, 1991). Sans doute très amusant sur le coup, mais beaucoup moins agréable au moment du nettoyage. Famille nombreuse, pensez aux bâches et au détachant.
Vous avez trouvé le cadeau idéal pour votre enfant : une petite créature attendrissante qui chante merveilleusement et qui répond au doux nom de Guizmo. Un modèle de compagnon à la condition de respecter trois petites précautions : ne pas l’exposer à la lumière, ne pas le nourrir après 23h et ne pas le mouiller (Gremlins, 1984). Sachez qu’un enfant reste un enfant, et que les règles établies sont vite être oubliées ou outrepassées, ce qui conduit inévitablement à des désagréments plus ou moins gênants. Choisissez donc vos cadeaux avec précaution pour ne pas vous retrouver avec une maison infestée de Gremlins.
Alors qu’il pensait passer un réveillon tranquille avec sa femme et ses enfants, John McClane (Bruce Willis) se retrouve pieds nus, sale et en marcel, arpentant une tour de verre pour essayer de déjouer le plan de méchants preneurs d’otages (Piège de Cristal, 1988). Fêter Noël au bureau de sa femme peut s’avérer être explosif. Préférez la maison familiale, beaucoup moins risquée.
Karen (Emma Thompson) fouille dans la poche du manteau de son mari et découvre un fabuleux collier. Elle pense qu’il va le lui offrir. Or, en déballant ses cadeaux le jour de Noël, elle ne reçoit aucun collier. Elle comprend alors que son mari a une maitresse et que le collier lui est destiné. Ambiance. (Love Actually, 2003). Découvrir son cadeau-surprise avant noël peut être source de déception et ruiner la fête. Mieux vaut résister à la tentation et savourer la découverte le jour de Noël. De toute façon, la vérité finit toujours par éclater. Non ?!
Nous sommes le 24 décembre et vous n’avez pas encore acheté le jouet, le seul, l’unique, que votre enfant vous réclame à corps et à cri ? Le parcours du combattant de Howard Langston (Arnold Schwarzenegger, La course au jouet, 1996) vous fera passer l’envie d’acheter le cadeau de votre chérubin à la dernière minute.
Lucy Eleanor Moderatz (Sandra Bullock) passe son jour de Noël emmitouflée dans un manteau trop grand, coincée dans une cabine glaciale au guichet du métro, regardant passer les (très) rares usagers (L’amour à tout prix, 1995). Réjouissons-nous de ne pas travailler le jour de Noël, même si c’est pour faire des risettes à tante Roberta. Au chaud et en famille, c’est toujours mieux.
Meredith Morton (Sarah Jessica Parker) vient de rencontrer sa future belle-famille et le courant ne passe pas du tout. Tous les efforts qu’elle entreprend ne font qu’aggraver les choses. Effort ultime, elle se rend en cuisine pour aider. Un plat vole et lui atterrit dessus. Couverte de sauce de la tête aux pieds, elle fond en larme. La famille est hilare et la glace est brisée (Esprit de famille, 2005). Comme je le disais, passer Noël en famille, c’est toujours mieux, mais cela ne veut pas dire pour autant que c’est facile. Mais ce n’est pas pour ça qu’il ne faut pas essayer, les efforts finissent toujours par payer…
Marcus (Nicolas Hoult) a douze ans et vit seul avec sa mère hippie, végétarienne et suicidaire. Le jour de Noël, il ouvre ses cadeaux et remercie chaleureusement chaque personne, y compris son père qu’il ne voit que rarement et qui lui a offert une paire de chaussettes. (Pour un garçon, 2001). Alors si vous êtes déçus par le cadeau que vous avez reçu, dites-vous que finalement, une belle cravate, un bon pour un bisou ou un parfum, c’est très acceptable.
Le réveillon de Noël n’est pas très joyeux ? Des proches ont le bourdon lors des fêtes de Noël ? Dans ce cas, visualisez Pierre Mortez (Thierry Lhermitte), dans son costume à carreaux, dansant un slow avec Katia (Christian Clavier), un travesti dépressif en robe léopard. Pensez à Thérèse (Anémone) tricotant des gants pour les orphelins de Jakarta. Pensez à M. Preskovitch (Bruno Moynot) offrant du Kloug roulé sous les aisselles à ses voisins. (Le père Noël est une ordure, 1982). Comme eux vous pouvez apporter joie et réconfort à votre prochain. C’est Noël après-tout, alors ne vous en privez pas !
Trentenaire, beau garçon, issu d’une très bonne famille et avocat à la carrière exemplaire, Marc Darcy est un excellent parti. Invité par la famille Jones au plus ennuyeux des repas de Noël, et affublé d’un affreux pull vert à tête de cerf offert par sa mère, il doit faire face à une rencontre arrangée. Sa mère a décidé de le caser avec Bridget Jones qu’il considère comme « une vieille fille frappée d’incontinence verbale qui fume comme un pompier, boit comme une éponge et s’habille comme sa mère » (Le journal de Bridget Jones, 2001). Hélas, situation déclinable pour toutes les occasions spéciales : nouvel an, anniversaires, crémaillères… La croix portée par tous les célibataires. Courage, c’est la dernière année car à Noël prochain vous serez en couple. C’est décidé !