La Tunisie est le point de départ d’une campagne contre la torture, organisée à l’initiative de l’ONG américaine Human Rights First (HRF), qui s’étendra ensuite au reste de l’Afrique du Nord et à l’Afrique de l’Ouest. Le directeur de HRF, Niel Hicks, a rappelé que « le recours à la torture n’aide en aucun cas à préserver la sécurité dans un pays ».
Une conférence internationale sur le thème de la torture se tiendra vendredi à Tunis. Le président Moncef Marzouki, le président de l’Assemblée nationale constituante Mustapha Ben Jafaar et le ministre de l’Intérieur Ali Laryadh y participeront.
La torture était une pratique courante sous le régime de Ben Ali. Après sa destitution, des cas ont encore été répertoriés, dans des commissariats ou des prisons, selon des associations de défense des droits de l’Homme. Prenant acte de ce constat, la Tunisie s’est engagée à mettre en place avant fin juillet des moyens de prévention contre la torture, en organisant notamment des visites de contrôle dans les centres de détention.
Viviane Clermont
(Source : AFP)
Crédit photo : HRW
La Tunisie adopte la parité sur les listes électorales
Tunisie : le procès de Ben Ali s'ouvre sans l'intéress
Tunisie : les propos de Sadok Chourou font déborder le vase