« Il y a des réminiscences de la bulle internet, mais cette fois-ci les entreprises ont l'air réelles, donc je ne pense pas que ça éclate », commente Michael Pachter, un expert des valeurs technologiques, cité par le site Boursorama. Le jour de son entrée en bourse, l’action Twitter, fixée à 26$, avait vu sa valeur augmenter de façon spectaculaire, jusqu’à frôler les 50$ dans les premiers échanges.
La situation n’est pas sans rappeler le faste des introductions en bourse des start-ups d’internet à la fin des années 1990, et de la bulle qui avait suivi : beaucoup avaient en effet des valorisations déraisonnables vis-à-vis de la réalité. «Twitter est une bulle dans toutes ses dimensions», s’inquiète Trip Chowdhry analyste pour Global Equities Research, cité par l’AFP. Et d’estimer la capitalisation idéale de l’entreprise à 8 milliards de dollars contre 24 milliards, jeudi, en fin de séance.
Pour redresser la barre, une seule solution: démontrer que Twitter peut «croître ses revenus et sa rentabilité dans les prochains un ou deux ans» poursuit l’analyste. Une lecture de la situation qui commence à se répandre - les investisseurs craignent que la croissance du cours ne soit pas tenable sur le long terme. Ceci explique ainsi pourquoi certains préfèrent déjà encaisser leurs bénéfices: à la clôture, vendredi, le titre «TWTR» avait perdu 7,24%.