Une expérience menée auprès de volontaires, invités à boire une grande quantité d'eau pour certains, quelques gorgées pour d'autres, démontre que ceux dont la vessie était pleine étaient plus aptes à prendre une décision raisonnable. Invités à recevoir une petite somme d'argent 40 minutes après avoir bu ou une plus grosse somme plus tard, les volontaires avec la vessie pleine choisissaient la seconde option.
Selon le docteur Mirjam Tuk, le contrôle de la vessie activerait une zone du cerveau qui est la même que celle du processus de contrôle dans tous les autres domaines comme la prise de décisions. « Les gens sont mieux à même de contrôler leur impulsion qui tend vers les plaisirs sur le court terme, et choisissent plus souvent l'option qui leur sera plus bénéfique sur le long terme », explique le chercheur.
D'où cette conclusion qu'il était plus facile de faire face à un dilemme quand on a envie d'aller aux toilettes.
(Source : lci.fr)
Marlène Andrezo
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