« Le travail, c’est la santé. » Cette célèbre maxime est aujourd’hui contredite par les scientifiques et autres spécialistes de santé qui mettent en lumière les dangers du workaholisme, un mal bien plus répandu qu’il n’y parait au premier abord.
Très difficile à diagnostiquer, le workaholisme peut prendre diverses formes. Ainsi, chez certaines personnes, il s’agira d’être dans l’incapacité de décrocher de son travail, d’en faire beaucoup plus qu’on ne le demande et d’être trop impliquée émotionnellement tandis que chez d’autres personnes, cela se traduira par un travail trop dispersé, source de panique mais souvent bien exécuté. Ce qui est certain, c’est que le workaholic aura beaucoup de mal à couper les ponts d’avec son emploi, même durant les vacances et se sentira bien plus impliqué qu’il ne le faudrait, quitte à en négliger sa propre famille.
Etre workaholic pourrait finalement être considéré comme une qualité si cela n’avait pas de fâcheuses conséquences sur le quotidien des personnes concernées par cette envie de tout contrôler au travail. Mais les conséquences sont nombreuses sur la santé puisque le workaholisme serait la cause d’ulcères, de stress, de surpoids ainsi que de migraines et d’allergies. De plus, travailler trop a évidemment d’importantes répercussions sur la vie privée.
S’il est difficile de déterminer avec précision qui est ou n’est pas workaholic, certains signes peuvent tout de même alerter et doivent être pris en considération pour un meilleur confort de vie. Voici un rapide petit test pour découvrir si vous souffrez de cet étrange mal :
- Besoin de contrôle
- Difficultés à déléguer des tâches
- Impact émotionnel trop fort
- Difficultés à communiquer
- Difficultés à se couper du travail
Si vous vous reconnaissez dans ces quelques affirmations, alors vous êtes peut-être un Workaholic qui s’ignore. Il est alors temps de se distraire un peu au travail et de prendre l'air, voire de consulter un spécialiste.