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Photos : "Dégueulasse": pourquoi ce dessin de "Libé" sur Adèle Haenel fait polémique
Publié le 13 décembre 2024 à 11:19
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"Dégueulasse": pourquoi ce dessin de "Libé" sur Adèle Haenel fait polémique

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"Dégueulasse": pourquoi ce dessin de "Libé" sur Adèle Haenel fait polémique © BestImage, Christophe Clovis / Bestimage

"Dégueulasse": pourquoi ce dessin de "Libé" sur Adèle Haenel fait polémique

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Après une caricature très controversée sur le procès des viols de Mazan, le journal satirique Charlie Hebdo délivre un dessin tout aussi clivant sur l'affaire Adèle Haenel... © BestImage, Christophe Clovis / Bestimage

Après une caricature très controversée sur le procès des viols de Mazan, le journal satirique Charlie Hebdo délivre un dessin tout aussi clivant sur l'affaire Adèle Haenel...

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Libé fait controverse en représentant, cette semaine, l'affaire Adèle Haenel, à travers un dessin. C'est à dire, le procès du réalisateur Christophe Ruggia, metteur en scène que l'actrice doublement Césarisée accuse d'"agressions sexuelles aggravées" entre ses 12 et 14 ans. © BestImage, Christophe Clovis / Bestimage

Libé fait controverse en représentant, cette semaine, l'affaire Adèle Haenel, à travers un dessin. C'est à dire, le procès du réalisateur Christophe Ruggia, metteur en scène que l'actrice doublement Césarisée accuse d'"agressions sexuelles aggravées" entre ses 12 et 14 ans.

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Et de ce procès qui a eu lieu du 9 au 10 décembre au tribunal correctionnel de Paris, la dessinatrice Coco, a choisi de conserver un segment : le "Mais ferme ta gueule !" de l'actrice décoché à l'accusé, alors que celui-ci expliquait "l'avoir protégée" à ses débuts dans le monde du cinéma. © BestImage, Christophe Clovis / Bestimage

Et de ce procès qui a eu lieu du 9 au 10 décembre au tribunal correctionnel de Paris, la dessinatrice Coco, a choisi de conserver un segment : le "Mais ferme ta gueule !" de l'actrice décoché à l'accusé, alors que celui-ci expliquait "l'avoir protégée" à ses débuts dans le monde du cinéma.

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Ce qui fait polémique, c'est la nature du dessin : sans contexte, Adèle Haenel est représentée comme une figure hurlante, le visage déformé par la colère, ou la haine. Alors que face à elle, le cinéaste est littéralement "castré" par ce hurlement vindicatif. © BestImage, Christophe Clovis / Bestimage

Ce qui fait polémique, c'est la nature du dessin : sans contexte, Adèle Haenel est représentée comme une figure hurlante, le visage déformé par la colère, ou la haine. Alors que face à elle, le cinéaste est littéralement "castré" par ce hurlement vindicatif.

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Si l'on a pas le contexte, voici ce que l'on imagine : une femme "hystérique", presque monstrueuse (ses yeux parlent pour elle), une caricature de l'indignation féminine, prise par ses émotions exacerbées, mais aussi une femme "castratrice" (de par les conséquences de sa colère), cumulant de fait bien un sacré best of de stéréotypes... © BestImage, Christophe Clovis / Bestimage

Si l'on a pas le contexte, voici ce que l'on imagine : une femme "hystérique", presque monstrueuse (ses yeux parlent pour elle), une caricature de l'indignation féminine, prise par ses émotions exacerbées, mais aussi une femme "castratrice" (de par les conséquences de sa colère), cumulant de fait bien un sacré best of de stéréotypes...

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