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!["Ce n'est pas un 'bad boy', il est juste violent envers les femmes !" : Nicolas Duvauchelle, accusé d'agression par Sara Forestier, mais "romantisé"](https://static1.terrafemina.com/uploads/12/fe/d3/55/9bc7e581a7ec8178-100x90-1.jpg)
![Habitué aux rôles d'homme toxique et viriliste à l'écran, personnages caractérisés par une impulsivité physique ou une violence psychologique, Nicolas Duvauchelle a davantage fait parler de lui en dehors des écrans récemment. Car le comédien français a fait l'objet d'une plainte de l'actrice Sara Forestier pour violences et menaces, plainte déposée le 31 mars 2023.](https://static1.terrafemina.com/uploads/c6/f3/f5/64/f2b6fe2d49da6711-100x90-1.jpg)
![Sara Forestier accuse son ex binôme Nicolas Duvauchelle de l'avoir giflé sur le tournage du film Bonhomme, mis en scène par Marion Vernoux.](https://static1.terrafemina.com/uploads/5a/6f/76/c4/d89e52950a9ab0cd-100x90-1.jpg)
![A l'affiche du thriller Brûler le sang, Nicolas Duvauchelle évoque cette plainte à nos confrères de franceinfo. Ayant déjà nié ce que dénonce sa consoeur comédienne, il persiste et signe : "Il peut y avoir des tensions dans le cinéma, mais je n'ai jamais giflé quelque actrice que ce soit et j'ai tourné avec une cinquantaine d'actrices...". Mais pour #MeTooMedia, à travers cette interview, Nicolas Duvauchelle "instrumentaliserait les traumas de Sara Forestier pour tenter de se racheter une image".](https://static1.terrafemina.com/uploads/ab/8d/ee/da/27e1ee8e134d3323-100x90-1.jpg)
!["« Good boy », Nicolas Duvauchelle ? Il est déjà visé par 3 plaintes et 2 mains courantes déposées par 3 de ses ex-compagnes", fustige en ce sens #MeTooMedia sur Instagram, l'espace d'une publication likée quelques milliers de fois. Avant d'asséner à l'adresse de franceinfo, qui emploie l'expression : "Ce n'est pas un bad boy, mais un homme violent avec les femmes. Les mots ont un sens !".](https://static1.terrafemina.com/uploads/5f/09/23/b3/24397152a04220d9-100x90-1.jpg)
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"Bonjour Nicolas Duvauchelle, merci de ne pas instrumentaliser les traumas d'une actrice en interview !"
Ca, c'est le message percutant que souhaite faire passer le mouvement #MeTooMedia à l'adresse du célèbre acteur de Hell et des Papillons Noirs. Habitué il est vrai aux rôles d'homme toxique et viriliste à l'écran, personnages caractérisés par une impulsivité physique ou une violence psychologique inquiétante et bestiale, Nicolas Duvauchelle a davantage fait parler de lui en dehors des écrans récemment. Car le comédien français a fait l'objet d'une plainte de l'actrice Sara Forestier pour violences et menaces, plainte déposée le 31 mars 2023.
Sara Forestier accuse son ex binôme de l'avoir giflé sur le tournage du film Bonhomme, mis en scène par Marion Vernoux.
A l'affiche du thriller Brûler le sang, Nicolas Duvauchelle évoque cette plainte à nos confrères de franceinfo. Ayant déjà nié ce que dénonce sa consoeur comédienne, il persiste et signe : "Il peut y avoir des tensions dans le cinéma, mais je n'ai jamais giflé quelque actrice que ce soit et j'ai tourné avec une cinquantaine d'actrices...". Mais pour #MeTooMedia, à travers cette interview, Nicolas Duvauchelle "instrumentaliserait les traumas de Sara Forestier pour tenter de se racheter une image".
Un sujet à controverses...
"« Good boy », Nicolas Duvauchelle ? Il est déjà visé par 3 plaintes et 2 mains courantes déposées par 3 de ses ex-compagnes", fustige en ce sens #MeTooMedia sur Instagram, l'espace d'une publication likée quelques milliers de fois. Avant d'asséner à l'adresse de franceinfo, qui emploie l'expression : "Ce n'est pas un bad boy, mais un homme violent avec les femmes. Les mots ont un sens !".
"Beaucoup de choses ont été écrites dans Médiapart et le Parisien", détaille de son côté le comédien. "Dès qu'on a eu la plainte de Sara Forestier, j'ai demandé à être entendu par le procureur et je n'ai jamais eu de nouvelles depuis. On a eu une altercation tous les deux, mais ça a été juste verbal. Je dois avoir dix témoins sur le plateau du film Bonhomme dont une régisseuse, un régisseur, la maquilleuse, beaucoup de monde et surtout la réalisatrice Marion Vernoux, qui a écrit une lettre là-dessus, consultable par tout le monde, mais que personne ne veut publier".
Ce qui interpelle les militantes féministes, c'est l'emploi de tout un vocabulaire qui, en confondant personnages et interprète, participerait à euphémiser, voire à romantiser, les violences qui sont au coeur de ces allégations. Dont l'appellation de "mauvais garçon" qui contribuerait à invisibiliser ce que dénonce Sara Forestier.
Le comédien poursuit cependant son récit...
Et tient à faire savoir au cours de cette interview que ses relations avec ses partenaires féminines sur les plateaux ne sont pas violentes.
"Vous pouvez leur demander à chacune de mes partenaires sur les tournages quel était mon comportement pendant les tournages et vous verrez que je suis nickel même avec les techniciens. Tout le monde peut vous le dire donc je ne suis pas du tout inquiété par ça. J'ai plus de peine pour Sara Forestier de la voir dans cet état psychologique. Je suis désolé pour ce qui est arrivé à Sara Forestier, mais moi, je n'ai pas à payer pour ce qu'elle a subi avant", développe le comédien auprès de franceinfo.
"Ce qui est arrivé", ce sont des violences sexistes et sexuelles survenues au cours de la carrière de l'actrice, dès son plus jeune âge, et que Sara Forestier détaille dans cette intervention.
Cependant, il modère également ses dires.
"Bon, après, j'ai un tempérament où il ne faut pas me faire chier... Quand on dépasse les limites, oui, je peux crier, ça m'arrive, mais l'image qu'on veut me mettre est loin de la personne que je suis vraiment", précise encore l'interprète, qui, dans son dernier film, incarne encore une facette de la masculinité toxique. Un échange qui a fait réagir.