1- Lettre de Johnny Cash pour le 65e anniversaire de sa femme June Carter Cash (1994)
« Bon anniversaire Princesse,
Nous vieillissons et nous sommes habitués l'un à l'autre. Nous lisons nos pensées. Nous savons ce que l'autre veut sans même avoir à le demander. Parfois, nous nous agaçons un peu. Peut-être que parfois, nous nous prenons pour acquis. Mais de temps en temps, comme aujourd'hui, je réfléchis et je réalise à quel point je suis chanceux de partager ma vie avec la femme la plus formidable que j'aie jamais rencontrée. Tu continues à me fasciner et à m'inspirer. Tu es l'objet de mon désir, la raison première de mon existence. Je t'aime tellement. »
2- Lettre d’amour d'Humphrey Bogart à Lauren Bacall (1943)
« Baby, je t’aime si tendrement et je ne veux jamais, jamais te faire souffrir ou te rendre malheureuse, je veux que tu aies la vie la plus merveilleuse que mortelle ait jamais eue. Cela fait si longtemps, ma chérie, que je n’ai pas éprouvé un sentiment aussi profond pour quelqu’un, je ne sais pas quoi dire ni quoi faire. Je peux seulement t’affirmer que j’ai sondé au plus profond de mon cœur durant ces deux semaines et je sais que je t’adore de tout mon être et je sais que je te veux pour moi seul. Mais nous devons attendre, car tout ce que nous pourrions faire en ce moment provoquerait un désastre. »
3- Napoleon Bonaparte déclame son amour à Joséphine de Beauharnais (1796)
« Les charmes de l'incomparable Joséphine enflamme continuellement mon coeur d'une flamme ardente et lumineuse. »
4- Beethoven écrit son amour à son "Immortelle bien-aimée", dont l'identité demeure encore aujourd'hui un mystère (1812)
« Déjà du lit mes idées se pressent vers toi mon immortelle bien-aimée, de temps en temps joyeuses, puis de nouveau tristes, attendant du destin de savoir s'il nous écoutera - vivre je ne le puis que totalement avec toi ou pas du tout. »
5- Lettre d'amour de Richard Burton à Elizabeth Taylor (1964)
« Tu ne réalises pas bien sûr, E.B., à quel point tu as toujours été incroyablement belle et comment tu as acquis un charme spécial et dangereux supplémentaire. »
6- Lettre de George Sand à Alfred de Musset (1835)
« Je suis très émue de vous dire que j'ai bien compris l'autre soir que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit là une preuve que je puisse être aimée par vous. Je suis prête à vous montrer mon affection toute désintéressée et sans calcul, et si vous voulez me voir aussi vous dévoiler sans artifice mon âme toute nue, venez me faire une visite. »
7- Lettre de Jacques Prévert à la jeune Claudy Emanuelli, dite Claudy Carter
« Claudy, petite fille et aussi un peu petite femme, je n'ai rien à te dire sauf une seule chose je voudrais être à côté de toi et puis te voir rire. Mais quelquefois, le sort l'a voulu, je t'ai vue pleurer. Et tu pleurais comme ceux et celles qui sont durs, ceux et celles qui sont vrais. Un gros orage, une maladie et personne au monde, et à plus forte raison "moi", n'aurait pu te consoler. Pourtant... Je te voudrais heureuse, libre, vivante et belle, avec un joli corps pas du tout abîmé. Ici il pleut. Aujourd'hui j'ai bu du vin blanc et aussi du vin rouge mais je ne suis pas saoûl, non absolument pas. Je ne m'ennuie même pas. J'attends. Je pense souvent à toi, très souvent et je voudrais t'embrasser, te caresser. »
8- Lettre de Victor Hugot à l'actrice Juliette Drouet (1833)
« Je vous aime, mon pauvre ange, vous le savez bien, et pourtant vous voulez que je vous l’écrive. Vous avez raison. Il faut s’aimer, et puis il faut se le dire, et puis il faut se l’écrire, et puis il faut se baiser sur la bouche, sur les yeux, et ailleurs. Vous êtes ma Juliette bien-aimée. Quand je suis triste, je pense à vous, comme l’hiver on pense au soleil, et quand je suis gai, je pense à vous, comme en plein soleil on pense à l’ombre. Vous voyez bien, Juliette, que je vous aime de toute mon âme. Vous avez l’air jeune comme un enfant, et l’air sage comme une mère aussi je vous enveloppe de tous ces amours-là à la fois. Baisez-moi, belle Juju ! »
9- Lettre d'amour de Guillaume Apollinaire à la comtesse Louise de Coligny-Châtillon (1915)
« Oui, ma Lou, tu es ma Lou à moi, ma chose vivante que j'aime infiniment, mon bijou précieux, ma petite perle ronde comme ton derrière, comme tes deux petits seins infiniment jolis et si joliment fleuris de deux roses sans épines. Tu te donnes toute et je te prends toute comme tu te donnes ma toute chérie, oui, nous sommes ensemble pour toujours oui, tu m'as tout dit, et tu es si à moi et si en moi que tu devines tout de moi. Il y a une correspondance unique et inouïe entre nos âmes. Non, je n'ai plus de noir après tes lettres et tu me rends infiniment heureux. Ne sois pas triste, mon Lou. Ne sois pas triste puisque je ne suis plus triste. »
10- Lettre d'amour d'Edith Piaf à Marcel Cerdan (1949)
« Dès que je pense qu'une chose peut te faire de la peine, même si tu ne le sauras jamais eh bien, il n'y a rien à faire, c'est plus fort que moi, je ne peux pas la faire. J'imagine tes beaux yeux chéris posés sur moi et j'ai comme l'impression d'être mise à nu. Quelle puissance et quelle domination tu as sur moi !
Vrai de vrai, tu m'as bien eue ! Chéri ! N'oublie pas tes médailles, pense à moi. Si tu peux aller à l'église cinq minutes le jour du combat, vas-y ! Mon petit que j'adore, à tes pieds que j'aime, je suis à toi, tout à toi. Mon souffle est lié au tien. Je suis tout ce que tu veux, ton esclave, ta servante, ta maîtresse et surtout celle qui t'aime. Oh ! Qui t'aime, plus que jamais. Personne ne t'a aimé et ne t'aimera jamais plus que moi. Au revoir, mon petit maître adoré, mon seigneur si grand. Je t'aime, t'aime, t'aime.
Moi. »