C'est une chanson ultra-répétitive, du genre à rester des heures en tête. Composée spécialement pour amuser les tout-petits, Baby Shark est pourtant en train de se transformer en phénomène viral. Ce petit air plein d'entrain nous vient d'une série d'animation coréenne lancée sur YouTube en 2015. Très populaire auprès des enfants – notamment grâce à sa chorégraphie – la chanson a ensuite été reprise sur scène par différents groupes de K-pop comme Girl's Generation, Red Velvet et Blank Pink. Il n'en fallait pas plus pour transformer Baby Shark en véritable phénomène.
Ainsi, comme le rapporte Forbes, la ritournelle pour enfants a littéralement envahi l'Asie du Sud et l'Indonésie. Invitée à reproduire la chorégraphie sur le plateau du Tonight Show Indonesia en août dernier, la starlette Amanda Cerny a semble-t-il contribué à la viralité du morceau. Aujourd'hui, les challenges se multiplient sur YouTube et Instagram (34 360 occurrences avec le hashtag #BabySharkChallenge), l'idée étant bien sûr de danser de mimer les gestes exactes sur l'air de Baby Shark.
La chanson suivra-t-elle les pas d'un autre hit coréen, Gangnam Style du chanteur Psy ? Ses créateurs auraient tort de ne pas y croire. En effet, la start-up SmartStudy qui se cache derrière la série Baby Shark et Pinkfong, la chaîne YouTube qui la diffuse, a indiqué à Forbes que la série était son plus gros succès. Tandis que le clip seul de la chanson Baby Shark atteint plus de 200 millions de vues, la série en elle-même avoisine les 800 millions ! Les abonnements à la chaîne YouTube ont triplé en Indonésie et ont augmenté de 165% en Asie. On est encore loin des quasi 3 milliards de vues de Gangnam Style, mais à en croire SmartStudy, sur les 800 millions de vues que comptabilise la série Baby Shark, 85% d'entre elles viennent du marché international. Après l'Indonésie, la vague Baby Shark pourrait donc bien prendre d'assaut d'autres continents, d'autant plus que la start-up est en train de s'implanter en Chine et aux États-Unis.
Alors préparez-vous mentalement, juste au cas où...