Vivre sans pesticides : bio ou pas bio, telle est la question
Difficile pour les citadins d’avoir leur propre potager, où faire pousser tomates et carottes loin de tout insecticide. La bonne idée est, pour certains produits, d’opter pour le bio. La consigne est valable pour les pommes, les poivrons, les pêches et nectarines, les fraises, les cerises, le raisin, la salade, les pomme de terre et les poires, qui sont les fruits et légumes les plus contaminés. Au contraire, les oignons, les avocats, les mangues, les asperges, les ananas, les bananes et les brocolis peuvent être achetés sans crainte au rayon discount : ils contiennent moins de pesticides. Que vos légumes soient bios ou non, il est nécessaire de bien les laver et les peler avant consommation.
>> Des pesticides dans tous les vins, même bio <<
Certes, c’est moins bon… Mais choisir des produits surgelés, séchés ou en boite de conserve permet de réduire largement l’ingestion de pesticides. Et pour cause : avant d’être conservés, ils font l’objet d’un lavage minutieux. À noter que la viande, le poisson et les produits laitiers ne sont pas épargnés par les pesticides, si les produits dont ils se nourrissent en contiennent. La meilleure solution est une nouvelle fois la plus coûteuse : opter pour le bio, ou se fournir chez le boucher, chez le poissonnier et à la crèmerie plutôt qu’en grande surface. C’est une réalité : l’agriculture intensive et sur-rentable nécessite l'usage de pesticides. C’est en consommant raisonné que l’on réduit les risques.
Consommer en fonction des saisons, c’est déjà réduire son empreinte éco. Mais c’est aussi une manière d’éviter les fruits et légumes « hors-sol », souvent bardés de pesticides. Qu’on se le dise une bonne fois pour toute : il n’est pas normal de manger des tomates en hiver. Autre astuce, scruter l’étiquette pour voir d’où vient le produit. S’il est estampillé France, il y a fort à parier qu’il contienne moins de pesticides qu’ailleurs. Niveau législation, nous sommes plutôt bien lotis, par exemple par rapport à l’Espagne.
Pour réduire l’exposition à un type de pesticide en particulier, il est recommandé de varier son alimentation un maximum. Et attention : la présence de pesticides n’est pas une excuse pour éviter les fruits et légumes, dont les bienfaits excédent largement les méfaits des phytosanitaires !
Les pesticides impliqués dans la maladie de Parkinson et certains cancers
Pesticides : 93% des cours d'eau français pollués
L'exposition prénatale aux pesticides ferait baisser le QI de l'enfant